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La laiterie allemande préoccupée par les nouvelles réglementations gouvernementales
L'industrie laitière allemande, réunie au sein du Milchindustrie Verband (MIV), est très préoccupée par l'imminence d'une législation et d'une réglementation en provenance de Berlin. En partie pour rendre les agriculteurs plus mobiles par rapport aux transformateurs et pour resserrer les règles concernant le lait de pâturage. Les derniers conseils nutritionnels sont également préoccupants.
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Ces points ont été soulevés par le président Peter Stahl. Il a pris la parole lors du Berliner Milchforum annuel. Selon Stahl, le gouvernement devrait mieux écouter la pratique et ne pas essayer de tout faire différemment lui-même. Selon lui, la majorité des producteurs laitiers allemands ne souhaitent aucune modification des relations contractuelles existantes avec l'industrie laitière.
Pourtant, avec l'article 148 de l'organisation commune du marché de l'UE, le gouvernement avance en faveur d'un changement de réglementation afin que les agriculteurs puissent plus facilement s'organiser différemment par rapport au secteur.
Pâturage
Stahl trouve également étrange et indésirable que le gouvernement veuille ajuster de manière indépendante les conditions du lait de prairie. "En Europe, la pratique s'accorde sur un minimum de 120 jours multipliés par 6 heures, mais notre gouvernement veut la rendre plus stricte, avec toutes sortes de conditions supplémentaires et opter ainsi pour un Alleingang national."
Le MIV est également mécontent des derniers conseils nutritionnels de la Deutche Gesellschaft für Ernährung (DGE), c'est-à-dire de l'Agence alimentaire allemande, qui recommande d'utiliser moins d'aliments d'origine animale, mais de combler les trois quarts des besoins avec des aliments végétaux. Selon le MIV, il existe de sérieux doutes scientifiques à ce sujet.