À l'intérieur : marché des intérêts

Mario Draghi ne veut pas être un épouvantail des taux d'intérêt

27 Octobre 2017 -Edin Mujagic

L’achat d’obligations d’État et d’entreprises (assouplissement quantitatif) a commencé dans la zone euro en 2015. À cette époque, l’inflation était de 0 % et la croissance économique ne s’en écartait pas beaucoup. Puisque la Banque centrale européenne (BCE) a pour mandat de garantir une inflation annuelle inférieure à 2 %, la banque a utilisé de gros moyens. Sous la forme de la politique QE.

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Près de 3 ans plus tard, la situation est complètement différente. La croissance économique est élevée et l’inflation, d’environ 1,5 %, est à des années-lumière de 0 %. Le danger de déflation semble donc écarté. Dans cette optique, il est pour le moins remarquable que la BCE ne range pas ses gros canons ou ne les réduise pas plus rapidement qu’hier. pendant la réunion il a été dit.

Le nouveau montant est de 30 milliards d'euros 

Réduisez de moitié le montant
À partir de janvier 2018, la BCE ne dépensera plus que 60 milliards d’euros par mois en obligations d’État et d’entreprises de la zone euro, au lieu de 30 milliards d’euros. La banque continuera à le faire au moins jusqu’en septembre de l’année prochaine. En outre, il faut tenir compte, souligne la BCE, que cela peut prendre plus de temps, si nécessaire. 

Toutefois, l'expérience montre que la condition « si cela s'avère nécessaire » peut être remplie assez rapidement au sein de la BCE. Un mois avec de mauvais chiffres d’inflation et la banque pourrait déjà être en faillite. 

La vraie fin est des mois plus tard
Mario Draghi, le président de la BCE, a également ajouté que la fin de la politique de QE ne serait pas brutale. Cela signifie que lorsque la BCE arrêtera sa politique en septembre, l’arrêt réel n’interviendra que quelques mois plus tard. L’absence de fin brutale signifie un ralentissement lent à partir du moment où la BCE décide de s’arrêter. Cette réduction s'effectuera ensuite de 5 à 10 milliards d'euros par mois.

Il faudra donc au moins 12 mois pour mettre un terme à la politique de QE. À titre de comparaison, la fin lente de la politique d’assouplissement quantitatif aux États-Unis a duré 10 mois. Et puis il y a le fait que la BCE garde catégoriquement ouverte la possibilité d’étendre et/ou d’élargir la politique de QE.

La BCE trouve toujours une raison de poursuivre sa politique plus longtemps

Une politique encore large
La politique monétaire dans la zone euro restera pour l’instant très souple. La BCE est loin d’être contente de rendre cela moins restrictif. De plus, la banque peut toujours trouver une raison de poursuivre plus longtemps sa politique de QE d’ici l’automne 2018. 

On ne sait toujours pas combien de temps les taux d’intérêt resteront à 0 % et quelle est la probabilité que la politique d’assouplissement quantitatif dure plus longtemps. La réunion de la BCE nous a permis de regarder vers l'avenir. Nous discuterons de la manière dont cela fonctionne et de ce que l’on peut y voir dans une vidéo sur les taux d’intérêt lundi.

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