intérieur L'intérêt

Un changement important à venir à la BCE

29 Juin 2018 -Edin Mujagic

Le conseil d'administration de la Banque centrale européenne (BCE) s'est réuni à la mi-juin. Cela a montré, entre autres, que la banque souhaite cesser d'acheter des obligations d'État à partir du 31 décembre, mais que le processus de soi-disant réinvestissements se poursuivra comme d'habitude.

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Het process van réinvestissements concerne le réinvestissement des revenus de la BCE, obtenus parce que la banque achète des obligations depuis des années. En tant que propriétaire, la banque reçoit des paiements d’intérêts et des remboursements, et la BCE continuera d’acheter des obligations avec ce produit après le 31 décembre de cette année. Cela concerne des montants compris entre 160 et 200 milliards d'euros par an.

Changement de politique
Cependant, un changement subtil a été récemment annoncé, qui pourrait avoir des conséquences considérables sur les taux d'intérêt dans l'Union européenne. Selon les règles actuelles, la BCE doit réinvestir l'argent au plus tard 2 mois après sa réception. En bref : si la banque a reçu 5 milliards d’euros d’intérêts et de remboursements à la mi-juillet, cet argent devra être réinvesti au plus tard fin septembre.

Une autre règle est que les paiements d’intérêts et les remboursements sur ou provenant des obligations d’État doivent être réinvestis dans le pays d’origine. En bref : lorsqu’une obligation d’État allemande arrive à échéance et est remboursée, cet argent doit rester en Allemagne. Toutefois, cela ne s’applique qu’aux rendements des obligations d’État. Cela ne s'applique pas aux fonds débloqués sur les obligations d'entreprises. Cet argent pourrait ensuite être réinvesti dans des obligations d’entreprises dans toute la zone euro.

Déclaration de la BCE
Le directoire de la BCE a indiqué qu'il prévoyait de le faire après septembre, à condition que les chiffres de l'inflation confirmer l'idée de la banque selon laquelle l'inflation augmentera vers 2% à moyen terme, réduisant le montant mensuel des achats d'obligations à 15 milliards d'euros jusqu'à fin décembre (auparavant il était de 30 milliards d'euros). Elle souhaite alors arrêter de faire des achats nets.

Ce qui précède provient du communiqué de presse de la BCE. Mais l'essentiel réside dans la pièce : "... arrêter les achats nets d'obligations". Pourquoi est-ce si important? Eh bien, parce que les règles stipulent que les fonds entrants du portefeuille d'obligations d'État "doivent être réinvestis dans le pays d'origine, pendant la période pendant laquelle la banque effectue des achats nets d'obligations". Cela signifie que si la banque cesse d'effectuer des achats, cette disposition ne s'applique plus et l'argent peut être investi n'importe où dans la zone euro.

Lors du même communiqué de presse, le PDG de la BCE Mario Draghi un commentaire qui est très important à cet égard. Draghi a déclaré que la BCE envisageait de revoir les règles sur les réinvestissements dans les mois à venir. "C'est une décision importante. Ce n'est pas seulement une décision", a déclaré Draghi. Et il a raison sur ce point. Lors de la conférence annuelle de la BCE à Sintra (Portugal), il l'a réitéré et a ajouté qu'il s'agirait principalement du "rythme de la politique de réinvestissement".

Supprimer les règles
Si l’on considère tout cela ensemble, la BCE pourrait bien décider dans les mois à venir de supprimer la règle selon laquelle les réinvestissements doivent être effectués dans un délai de 2 mois. En combinaison avec la disposition susmentionnée selon laquelle l'argent doit rester dans le pays d'origine, cela pourrait signifier que la BCE pourrait dépenser librement entre 2019 et 160 milliards d'euros en obligations au cours de l'année 200 et les déployer quand et où elle le souhaite. . juge nécessaire. Cela peut signifier que la banque peut acheter des obligations d'un pays de la zone euro où les taux d'intérêt commencent à augmenter (pour une raison quelconque) (par exemple l'Italie).

Cela pourrait avoir pour conséquence que la banque (en période de troubles) puisse entrer sur le marché et rétablir le calme. Cependant, cela pourrait également devenir une nouvelle source de désaccord au sein et à l’extérieur du conseil d’administration de la BCE. Je suis le premier à admettre qu'il s'agit là d'une « dispute linguistique et juridique ». 

Il reste que (dans le monde des banques centrales) la position de chaque virgule peut être cruciale, tout comme le sens précis des mots. Ne pas y prêter attention serait plus grave que de chercher des clous dans des eaux monétaires faibles.

Photo : Shutterstock.com

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