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La vision agricole devient-elle une hallucination agricole ?

1 Novembre 2018 - Éditorial des affaires des agriculteurs - Réaction 1

Le budget du ministère de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire a fait l'objet d'un débat politique mercredi 31 octobre. Tout le monde est enthousiasmé par la vision agricole du ministre Schouten, mais en même temps, tout le monde y voit quelque chose de différent.

Les porte-parole agricoles de la quasi-totalité des partis politiques ont fait la lumière sur les propositions du ministre Schouten. Personne ne remarque vraiment que Forum for Democracy, Think et 50Plus sont absents. Ces partis ne mettent aucune énergie dans le département Schouten. Le débat est prévisible, mais il y a tout de même quelques points intéressants à signaler.

Club-house
Tjeerd de Groot (D66) invite tout le monde dans son club house. Il est satisfait de la vision agricole et note qu'il y a suffisamment de soutien pour commencer avec les mesures concrètes. Selon D66, l'agriculture circulaire repose sur 4 piliers : une alimentation animale qui ne concurrence pas l'alimentation humaine, pas de fumier pourrissant mais mûrissant, nourrir les sols et lutter contre le gaspillage alimentaire. Il considère les Pays-Bas comme une grande entreprise mixte qui peut éliminer tout le fumier sur ses propres terres.

De Groot plaide pour une norme que l'agriculteur doit respecter, au lieu des diverses normes qui sont actuellement imposées. Il fait référence aux normes pour l'azote, le phosphate et l'ammoniac. Il se rend compte que le développer est une tâche énorme, mais pense que la clarté que cela apporte est importante pour les agriculteurs. Jaco Geurts (CDA) propose alors une sorte de score, dans lequel l'agriculteur est libre d'obtenir un meilleur score sur un sujet que sur un autre ; à condition que la note finale soit suffisante.

La clarté est importante pour les agriculteurs

-Tjeerd de Groot

Il était frappant que De Groot plaide en faveur de regarder au-delà des instituts tels que l'Université et la recherche de Wageningen et le TNO lorsqu'il s'agit de conseiller la politique gouvernementale.

Enfin, De Groot a attiré l'attention sur l'innovation à travers les concepts de chaîne et a exprimé son incrédulité que la femme du fermier qui a introduit Hamletz ait dû créer elle-même un logo. "Ces types de concepts doivent être introduits de manière professionnelle", a-t-il déclaré. "Cela doit être soutenu."

Procureur animalier
Le temps de parole du PVV a été utilisé par Barry Madlener et Dion Graus. Graus parle principalement du bien-être animal et sa passion pour ce sujet se traduit par un flot d'idées : par exemple, il veut un procureur animal et les droits des animaux doivent être intégrés dans la constitution et le droit pénal. Il souhaite également des interdictions professionnelles et continue de défendre la police des animaux.

Madlener estime que le ministère devrait reconnaître la responsabilité de ses propres erreurs dans des fichiers tels que la fraude avec le système d'identification et d'enregistrement (I&R) et le fipronil. Madlener estime également qu'une bonne solution doit être trouvée pour les pincements dans le dossier des phosphates. Geurts a aussi une opinion à ce sujet. Il a exprimé sa déception que ses efforts n'aient pas abouti à une solution aux problèmes.

PVV contre CDA et VVD
La compassion dont a fait preuve le PVV a conduit Geurts à se déchaîner : "Le PVV vote toujours pour les motions du Parti des animaux (PvdD) qui rendent l'agriculture presque impossible. Ce sont des larmes de crocodile du PVV." Geurts et Helma Lodders (VVD) passent une partie de leurs interruptions autorisées au PVV.

Esther Ouwehand (PvdD) a largement perdu ses interruptions face à Lodders : le VVD est clairement une épine dans son pied. Lodders, par exemple, a dû répondre à une lettre de 1996, dans laquelle un passant était tenu pour responsable d'avoir battu des porcelets contre le mur. Lodders a pris ses distances avec cette accusation. Le VVD soutient la vision de l'agriculture circulaire et y voit un rôle pour l'innovation. Lodders aimerait que le ministre présente une vision de mise en œuvre de la vision agricole.

Le PVV montre des larmes de crocodile

-Jaco Geurts

Carla Dik-Faber (ChristenUnie) a elle-même rédigé un mémorandum sur le lien entre l'agriculteur et le citoyen, qui a été soumis lors du débat. Dik-Faber s'engage pour une agriculture multifonctionnelle et considère le gaspillage alimentaire comme un thème important : elle aimerait se débarrasser des règles sur la taille et la forme des fruits et légumes.

Hallucination
Tous les partis appuient la vision du ministre, mais certains craignent une coquille vide. Laura Bromet (GroenLinks) trouve spécial qu'autant de parties soutiennent la vision, elle craint que chacun lise ce qui lui convient. Pour GroenLinks, la vision signifie moins d'animaux. William Moorlag (PvdA) et Frank Futselaar (SP) traduisent également la vision en un cheptel plus petit. 

Futselaar se réjouit que le ministre Schouten trouve la production alimentaire néerlandaise non durable. Et donc chacun obtient ce qui lui convient de la vision et il y a de fortes chances que les craintes de Moorlag se réalisent : que la vision agricole devienne une hallucination agricole.

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commentaires
Réaction 1
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nn 2 Novembre 2018
Ceci est une réponse à l'article de Boerenbusiness :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/financieel/ artikel/10880392/wordt-landbouwvisie-een-agricole hallucination] La vision agricole devient-elle une hallucination agricole ? [/URL]
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