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Plaidoyer sur l'accord commercial CETA à régler

11 février 2020 - Éditorial des affaires des agriculteurs - Commentaires 5

Demain (mercredi 12 février), la Chambre des représentants décidera si elle donnera son approbation définitive au CETA, l'accord commercial européen avec le Canada. Le Parlement est sérieusement divisé à ce sujet, tout comme les défenseurs de l'agriculture.

Avec l'accord commercial, pratiquement toutes les barrières commerciales entre l'Union européenne et le Canada finiront par disparaître. Bien que le CETA soit en vigueur depuis 2017, tous les États membres européens n'ont pas encore ratifié le traité. Aux Pays-Bas, l'accord est de plus en plus considéré comme une menace pour la position concurrentielle du secteur agricole aux Pays-Bas, ce qui pourrait menacer la transition politiquement souhaitée vers l'agriculture circulaire.

Importance pour l'exportation
Le gouvernement est fortement en faveur de l'AECG et souligne que le Canada doit en tout temps respecter les exigences de qualité européennes pour l'exportation de produits agricoles. Par exemple dans le bien-être animal et l'utilisation de produits phytosanitaires. C'est la raison pour laquelle l'AECG peut rehausser les normes canadiennes. Le commerce international est d'une grande importance pour une économie ouverte comme celle des Pays-Bas. Depuis 2017, les exportations vers le Canada ont augmenté plus rapidement que les importations.

Pourtant, le soutien politique au CETA ne tient qu'à un fil. Seuls VVD, CDA et D66 l'ont ouvertement soutenu. ChristenUnie et SGP n'ont pas encore rendu de verdict définitif, tandis que tous les autres partis ont retiré leur soutien. La balle dans le débat parlementaire revient donc aux petits partis chrétiens, traditionnellement très suivis dans la communauté agricole néerlandaise.

Pas parfait, mais suffisant
Mais le plaidoyer agricole est également divisé. LTO Nederland a résolument indiqué lundi qu'il soutenait le CETA. La fédération qualifie le traité de "pas parfait, mais assez bon". Selon LTO, les accords commerciaux sont essentiels pour un bon commerce. "Sur 5 agriculteurs et maraîchers, 3 existent grâce à notre exportation."

L'organisation souligne également que "sur chaque euro que gagnent les agriculteurs et les horticulteurs, 75 centimes d'euro proviennent de l'étranger, dont un quart de centime d'euro de l'extérieur de l'UE. Les accords commerciaux tels que le CETA sont cruciaux pour l'agriculture et l'horticulture néerlandaises". Auparavant, cependant, les syndicats NAV (cultures arables) et NMV (élevage laitier) ont déclaré sans équivoque qu'ils étaient contre l'accord commercial par crainte d'une concurrence féroce et de perturbations du marché.

Le conseil peut annuler
Le lobby autour de l'accord commercial est immense. Près de 70 organisations de 50 pays différents demandent à la Chambre des représentants de voter contre le CETA. Même du Canada même. Jusqu'à présent, environ la moitié des États membres européens ont voté en faveur de la ratification du CETA. Les Pays-Bas pourraient être le premier pays à voter contre le traité. Incidemment, ce n'est pas le coup de grâce pour le CETA, car le Conseil européen - qui se compose de tous les premiers ministres des États membres - peut finalement annuler à l'unanimité le veto d'un État membre en la matière.

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commentaires
Commentaires 5
Peter34 12 février 2020
Ceci est une réponse à l'article de Boerenbusiness :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/financieel/ artikel/10885839/pleit-over-trade Convention-ceta-is-decided]Le plaidoyer sur l'accord commercial CETA doit être réglé[/url]
Les promoteurs auraient-ils bien réfléchi aux risques ? Je vois émerger un terrain de jeu très inégal, dans lequel l'agriculture néerlandaise, avec des coûts de production considérablement plus élevés et encore plus de règles (en cours d'élaboration), est perdante. Des règles qui n'ont aucun sens au Canada et ne s'y appliqueront donc pas. La frontière avec les États-Unis (avec beaucoup moins de règles et plus de produits chimiques) est, pour les marchandises, aussi étanche qu'un panier, en partie parce que les économies des États-Unis et du Canada sont entrelacées. L'agriculteur canadien ne pourra pas se passer d'une rafle, alors qu'elle ne sera plus permise ici. Nous ne regardons que le produit et non la méthode de production. Ensuite, nous tirons la paille courte. NE PAS faire de LTO à moins que LTO ne veuille aider les entreprises industrielles.
Jack de Vries 12 février 2020
Vous pouvez être pour ou contre, mais l'attitude de LTO me surprend certainement.
L'argument qu'ils avancent est également bancal.
De plus en plus ont l'impression que cette organisation ne fonctionne que comme une extension du ministère de l'agriculture.
À mon avis, les intérêts des agriculteurs ne sont plus pris en compte.
Le dossier de l'azote donne une image similaire, car d'autres clubs émergent, ils participent, mais si lto a la chance de parvenir à un accord, ils ne laisseront certainement pas cela se produire.
Ps 12 février 2020
Supposons qu'ils votent contre, sinon cela deviendra consciemment et sciemment
la fumigation du secteur agricole par les politiciens et la réglementation des petites et moyennes entreprises ne servent à rien car ils ne peuvent pas se défendre de supposer que la monstruosité
cordonniers 1 12 février 2020
lto ne descend plus lentement, mais descend juste le plus rapidement possible
??? !!! 12 février 2020
Une seule conclusion possible demeure :


Un club "d'intérêt" sans membres qui veut le contraire de ce dont l'agriculteur a besoin.


Collectif agricole, videz LTO !


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