Plus de 20 % des agriculteurs et jardiniers flamands déclarent subir les conséquences très négatives de la crise du coronavirus, alors qu'ils ne sont que 7 % à en bénéficier. Mais les supermarchés flamands en profitent pleinement.
L'institut flamand de recherche agricole ILVO tire ces conclusions sur la base d'une « enquête corona » spéciale scientifiquement fondée.
Un avenir sombre
Interrogés sur les conséquences négatives et positives les plus générales de la crise du coronavirus sur leur propre entreprise, 61 % déclarent qu'il y a des conséquences négatives (39 %) ou très négatives (22 %). Si l’on additionne ces deux catégories, plus de la moitié des agriculteurs et jardiniers flamands semblent subir des pertes en raison de la crise du coronavirus. Cela leur coûte de l’argent au lieu de leur faire économiser de l’argent. Ces agriculteurs et jardiniers ne dressent pas un portrait rose de l’avenir, ni à court ni à long terme.
Démission?
Il n’est donc pas surprenant que seulement 7% des agriculteurs et jardiniers flamands déclarent que la crise du coronavirus a des conséquences positives pour leur entreprise. Selon l'IVLO, les agriculteurs belges sont des entrepreneurs qui supportent silencieusement cet impact négatif. Ils ne sont pas sur les barricades. Ils font preuve d'une sorte de réalisme, parfois résigné, pour faire face aux pertes de l'entreprise résultant d'une crise qui échappe à leur responsabilité ou à leur pouvoir.
Sentiment d'injustice
Il existe un sentiment d’injustice face au manque de solidarité au sein de la chaîne alimentaire. Alors que la majorité des agriculteurs doivent faire des sacrifices, l’argent se gagne plus en aval de la chaîne. Cela dérange de nombreux agriculteurs et jardiniers en Flandre.
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