Le juge des mesures préliminaires de la Commission de recours du commerce et de l'industrie (CBb) a temporairement interdit l'abattage des élevages de visons infectés. Animal Rights s'est opposé à l'abattage et le juge a indiqué que les visons ne devraient pas être abattus avant l'audience.
C'est ce que rapporte la CBb. L'audience devait initialement se tenir le lundi 8 juin, mais sur demande explicite, elle a été avancée au vendredi après-midi 5 juin. Animal Rights a indiqué sur Omroep Brabant qu'il avait intenté une action en justice parce qu'il accusait le gouvernement de comportement populiste. Le gouvernement et le RIVM ont précédemment indiqué qu'il n'y avait aucune menace pour la santé publique des résidents locaux, comme ils le justifient.
La ministre de l'Agriculture Carola Schouten n'a pas pu présenter jeudi un dossier complet, a indiqué la CBb. Ce qui est frappant, c'est que le collègue a déclaré que les éleveurs de visons concernés n'avaient même pas été personnellement informés par le ministre. Afin de donner aux parties suffisamment de temps de préparation et de garantir que l'audience de lundi prochain ait toujours un sens, le juge des mesures préliminaires a interdit l'expulsion jusqu'à nouvel ordre.
Elevage sur bouchon
Schouten était auparavant parti, avec le ministre Hugo de Jonge (Santé publique), dans un bref a informé la Chambre des représentants que les visons seront éliminés des fermes où le coronavirus a été détecté. Un dispositif de blocage du secteur est également à l'étude. Il décide que les élevages de visons infectés par le corona sont effacés, divulgué mercredi dernier.
Dans la lettre adressée au Parlement, les ministres confirment cette décision sur la base des conseils de l'équipe de gestion des épidémies de zoonoses (OMT-Z). Cette équipe s’attend à ce que davantage d’infections soient détectées dans les élevages de visons dans les semaines à venir. Cela s'explique en partie par le fait qu'il y a désormais une période plus chargée dans les fermes, ce qui signifie qu'il y a plus de personnes qui entrent dans la ferme.
Le gouvernement étudie également la possibilité de concevoir un programme d'arrêt unique. Ces entreprises peuvent ainsi mettre fin volontairement à leurs activités commerciales à court terme. Les détails de ceci ne sont pas encore connus.
Pas d'abattage préventif
Les entreprises non infectées restent sous surveillance renforcée. Les mesures actuelles, telles que l'interdiction du transport de visons et de fumier, resteront en vigueur. Grâce à un « programme d'alerte précoce », dans lequel des animaux naturellement décédés sont soumis chaque semaine, de nouvelles entreprises suspectes et infectées pourraient être découvertes dans la période à venir. Selon le ministre, avec cette méthode de test, il n'existe aucune base légale pour une autorisation préventive obligatoire de toutes les entreprises.
On sait désormais qu’une entreprise suspecte de Venray a également été testée positive. Cela porte le compteur à 7 entreprises infectées, avec un total de 9 sites dans le sud du pays dans les communes de Gemert-Bakel, Laarbeek, Deurne, St Anthonis et Venray.
© DCA Market Intelligence. Ces informations de marché sont soumises au droit d'auteur. Il n'est pas permis de reproduire, distribuer, diffuser ou mettre le contenu à la disposition de tiers contre rémunération, sous quelque forme que ce soit, sans l'autorisation écrite expresse de DCA Market Intelligence.