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Actualités accord commercial

La division sur le Mercosur continue de croître

23 Septembre 2020 -Jeannette Pennings

La discussion sur l'accord commercial du Mercosur continue de croître. La raison en est la déforestation en Amazonie, tandis que le Brésil parle de réticence du côté de l'UE. La résistance croissante est un coup de pouce pour les agriculteurs européens qui appellent collectivement au rejet de l'accord.

L'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les pays sud-américains que sont le Brésil, l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay est de plus en plus critiqué. L'accord, signé il y a plus d'un an était fermé, attend maintenant la ratification des 27 États membres de l'UE. Mais il est loin d'être évident que cette ratification officielle viendra. De plus en plus de pays européens se retournent contre le Mercosur. Même l'Allemagne, jusqu'à récemment le chef de file de l'accord avec le Mercosur, s'est déplacée dernièrement vers le camp ennemi.

Déforestation par la production de viande bovine
La résistance contre le Mercosur vient de France, entre autres. Cela a été confirmé vendredi dernier par le gouvernement du pays. Un nouveau rapport présenté ce jour-là au Premier ministre français montre les conséquences désastreuses de l'expansion de la production bovine dans la région du Mercosur. Cela accélérerait la déforestation d'au moins 25% par an.

Ce serait une déforestation annuelle avec une superficie presque aussi grande que les Pays-Bas. Les superficies supplémentaires nécessaires à la culture des cultures fourragères et à l'expansion de la production de canne à sucre n'ont pas encore été prises en compte. Le rapport conclut que les coûts climatiques l'emportent sur les avantages économiques de l'accord avec le Mercosur.

Nouvelles conditions d'accord
La France estime que l'accord avec les pays du Mercosur ne peut être poursuivi que si certaines conditions sont remplies. L'un d'entre eux est le respect des objectifs de l'accord international de Paris sur la lutte contre le réchauffement climatique. Les politiciens adoptent un point de vue similaire en Autriche, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Wallonie, en Irlande et au Luxembourg, entre autres.

Les agriculteurs européens se sentiront soutenus par cette résistance politique croissante. À la fin de la semaine dernière, ils ont apporté un joint point de vue à l'extérieur exhortant l'UE à rejeter l'accord commercial. L'accord augmenterait les importations, entre autres, de bœuf et de porc, de sucre et de soja. Certains produits laitiers feraient également partie de l'accord de libre-échange, alors que tous ces marchés sont déjà sous forte pression

"Mort d'agriculteurs"
«Les agriculteurs européens sont confrontés à des défis majeurs pour produire d'une manière respectueuse du climat et des animaux, ce qui entraîne des coûts plus élevés. Les importations croissantes et bon marché en provenance des pays du Mercosur entraînent une pression croissante sur les prix. Ces politiques commerciales et ces normes inégales accélèrent la disparition des agriculteurs des deux côtés de l'Atlantique."

La déclaration a été signée par 43 organisations paysannes de 14 pays : Autriche, Belgique, Croatie, Danemark, France, Allemagne, Italie, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Espagne et Suisse. Aux Pays-Bas, la position a été approuvée par Agractie, le Dutch Dairymen Board, le Dutch Arable Farming Union, le Dutch Dairy Farmers' Union et Future Farmers.

Le Brésil réagit défensivement
Le Brésil rejette les critiques de l'UE, les qualifiant de réticence à finaliser l'accord commercial. Le rapport français sur les conséquences de la déforestation est dépeint comme du protectionnisme, un moyen de protéger son propre marché. Selon le ministre des Affaires étrangères et de l'Agriculture, le Brésil a déjà montré par le passé qu'il était capable d'augmenter la production de bœuf, de soja et de maïs tout en réduisant la déforestation. "Entre 2004 et 2012, la déforestation en Amazonie a diminué de 83%, tandis que la production agricole a augmenté de 61%." Selon le pays, cet historique devrait être en tête.

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Jeannette Pennings

Jeannet a ses racines dans le secteur des bulbes à fleurs et a grandi dans une entreprise agricole au nord de la Hollande septentrionale. En tant que généraliste, elle rend compte de tous les secteurs pour Boerenbusiness. Elle explore également les possibilités de la publicité sponsorisée.
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