La discussion budgétaire du ministère de LNV sera à l'ordre du jour de la Chambre des représentants mardi et mercredi prochains. Exceptionnellement, il pourrait s'agir cette fois-ci des revenus et des dépenses du ministère.
Rarement le traitement traite réellement des aspects comptables de ce budget, qui est le plus petit de tous les ministères. La discussion budgétaire annuelle du LNV est généralement l'occasion pour les porte-parole de l'agriculture d'examiner sur scène l'orientation de la politique gouvernementale. Le Parti pour les Animaux gagne même du temps de parole pour pouvoir fulminer encore plus longtemps lors du budget LNV contre tout ce qui, selon eux, n'est pas bon pour le secteur agricole aux Pays-Bas.
Classification différente des éléments de coût
Cette année, à titre exceptionnel, il pourrait s'agir des recettes et des dépenses du ministère. Ces dépenses explosent : elles ont doublé en 2 ans. En 2019, le montant total est inférieur à un milliard d'euros, pour 2021, plus de 2 milliards d'euros ont été budgétés.
La répartition des éléments de coût a également changé. En 2019, une distinction a été faite entre les items « Agro, pêche et chaînes alimentaires compétitifs, durables et sûrs » et « Nature et biodiversité ». Désormais, il y a les rubriques « agriculture et horticulture » et « nature, pêche et travaux de proximité ». On peut deviner que les dépenses consacrées à la nature en particulier ont énormément augmenté, compte tenu des plusieurs centaines de millions d'euros qui seront utilisés chaque année pour racheter des fermes d'élevage.
Des dizaines de millions d'euros ont également été budgétisés pour rendre l'élevage plus durable et il est évident que des millions seront nécessaires pour le soutien corona, bien que cela ne ressorte pas clairement du budget, qui ne contient aucune dépense imprévue. Un nouveau poste est « la connaissance et l'innovation », d'une valeur de pas moins de 250 millions d'euros. Les dépenses du « dispositif » ou les frais du ministère, tout comme le budget total, ont doublé en 2 ans passant de 100 M€ à 200 M€.
Une dette publique en forte hausse
LTO parle de "millions de dollars gaspillés" et réitère sa position selon laquelle les 1,5 milliard d'euros qui ont été mis de côté pour racheter des fermes d'élevage dans les années à venir devraient être mieux dépensés. Sur ce montant faramineux, 750 millions d'euros devraient être utilisés pour réduire les émissions des écuries au lieu de les racheter. Dans ce cas, selon LTO, l'argent a été dépensé beaucoup plus utilement. "S'investir pour sortir de la crise" est la devise du gouvernement national, qui comprend également LTO. Alors que le gouvernement considérait la surveillance de la dette nationale comme la priorité numéro 1 pendant des années avant la crise corona.
Les millions volent autour de vos oreilles. Considérez également les coûts de compensation pour l'élevage de visons. Sur le total du budget national, c'est des « cacahuètes ». Le soutien corona à KLM représente à lui seul un montant encore plus important que le budget LNV doublé. Il n'y a pas de chiffres précis, mais il n'est pas nécessaire d'être mathématicien pour estimer que la dette nationale augmente rapidement en raison de la crise corona en cours. Le ministère de l'agriculture, de la nature et de la qualité alimentaire y participe.
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