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Opinie Nico Gerrits

La loi sur l'azote crée un chaos juridique et des inégalités juridiques

11 janvier 2021 -Nico Gerrits - Réaction 1

Avec la nouvelle loi sur l'azote, la ministre Carola Schouten a clos le dossier à la mi-décembre. Juste avant les élections de mars, pour que le nouveau cabinet ne soit pas affecté lors de la formation. Cette loi est le fruit d'un législateur qui veut maintenir une réalité papier pour ne pas perdre la face. Ce dernier est aussi compréhensible que peu professionnel, soutient Nico Gerrits.

La loi sur l'azote, qui est poussée sous la loi sur la nature et la loi sur l'environnement, contient un certain nombre de formulations extrêmement inquiétantes. Le manque de définitions est tout aussi inquiétant. L'obtention d'un dépôt d'azote fortement réduit s'appelle une obligation de résultat et parvenir à un état de conservation « sain » (quel qu'il soit) des types d'habitats sensibles à l'azote est une obligation de moyens.

En effet, il précise qu'il faut s'attaquer au secteur agricole (les autres secteurs ayant peu d'impact direct sur les réserves naturelles) afin de réduire les dépôts calculés et jamais validés. Les organismes de gestion du site ne sont pas responsables si l'amélioration de la qualité rêvée n'aboutit pas.

Évaluation objective
Les définitions manquantes concernent une détermination objective de ce que l'on entend par « sensible à l'azote » et la valeur de dépôt critique (KDW). À l'heure actuelle, seuls les bancs de vase côtiers et les grands fleuves semblent être non sensibles à l'azote, chaque type d'habitat présent sur terre et dans les eaux intérieures est dit sensible à l'azote. Sans jamais en discuter. La nécessité d'une telle discussion ressort du fait que 20 des 44 types d'habitats sensibles à l'azote ont un CDW supérieur au dépôt moyen (calculé) dans les zones Natura 2000.

Il n'est pas surprenant que les politiciens et les défenseurs du secteur agricole aient accepté la loi sur l'azote, et qu'ils embellissent davantage le texte original. Les 15 dernières années ont été caractérisées par leur profonde méconnaissance factuelle de la problématique de l'azote liée à l'ammoniac et des obligations associées découlant des Directives Oiseaux et Habitats.

L'obligation de résultat
L'article 1.12a, premier alinéa, de la loi sur l'azote stipule : En 2030, le dépôt d'azote sur au moins 50 % de la superficie des habitats sensibles à l'azote dans les zones Natura 2000 ne dépassera pas la quantité en moles par hectare et par année, au-delà duquel une détérioration de la qualité de ces habitats ne peut être exclue a priori. Complété par des motions à 40% en 2025 et 74% en 2035. Pour atteindre ce dernier objectif, les politiques affirment qu'une réduction de 50% des émissions d'azote serait nécessaire.

L'insuffisance juridique de ces formulations est sans précédent. Le texte ne précise pas si les valeurs 40%, 50% et 74% se rapportent à la superficie des types d'habitats sensibles à l'azote par zone Natura2000. Ou qu'ils portent sur la superficie totale des types d'habitats sensibles à l'azote présents dans les zones Natura 2000. Il faut espérer que ce soit le cas, mais le Exposé des motifs la loi stipule que dans les zones, on évalue par hexagone ce qui doit être fait.

Discussions intéressantes
L'objectif principal de la loi exige que les dépôts d'azote (et donc les émissions d'azote) soient réduits d'une ampleur qui ne peut pas encore être déterminée, à tel point que sur 40, 50 ou 74 % de la superficie, les dépôts ne dépassent pas le KDW. Le KDW a une bande passante de 429 à 2486 mol par hectare et par an pour toutes les zones sensibles à l'azote collectivement. Cela promet des discussions intéressantes pour déterminer à quel KDW le dépôt doit être réduit.

L'objectif ultime de la loi est l'attente que le degré de conservation (dans ce cas la qualité) dans cette zone puisse être amélioré à « favorable » en mettant en œuvre l'objectif principal. La nécessité en ressort clairement Exposé des motifs, qui met en évidence l'état déplorable des types d'habitats avec les données du LNV, que la plupart des profanes interprètent comme suit : 88 % des types d'habitats sont dans un état de conservation défavorable. L'attente d'une amélioration semble un vain espoir. Mon analyse de l'évolution de la qualité des types d'habitats entre 2004 et 2018 sur journal alimentaire ont montré que l'amélioration n'affectait que quelques pour cent des types d'habitats totaux.

L'état actuel des types d'habitats
Ce qui est considéré aux Pays-Bas comme des types d'habitats sensibles à l'azote est assez étendu (van Dobben, 2012) et comprend tous les types avec un CDW inférieur à 32 kg par hectare et par an : un total de 114.614 1 hectares (malheureusement, aucune donnée de surface n'est disponible pour certaines zones, le total peut donc être légèrement supérieur). Diverses options pour évaluer ces types d'habitats sont présentées à la figure XNUMX.



La première colonne (OPP) donne la surface en hectares ventilée par état de conservation au moyen du codage de l'UE pour cela, qui doit être fourni par les États membres européens et mis à jour sur le soi-disant formulaire standard de données (SDF). A : excellent état (bleu, 45 %), B : bon état (orange, 31 %) et C : état moyen à mauvais (gris, 24 %).

La deuxième colonne (DEP) donne la surface de tous les types d'habitats avec un CDW supérieur au dépôt moyen d'azote (valeur projetée pour 2020 dans les documents PAS) dans la zone concernée (vert 28%) et un CDW inférieur au dépôt moyen d'azote (rose 72 %) La troisième colonne (NOMBRE) indique le nombre total de types d'habitats, ventilés par catégorie de code UE A : excellent état (bleu, 25 %), B : bon état (orange, 24 %). La catégorie C : état moyen à mauvais est divisée en zones dont la surface est supérieure à 2 hectares (gris foncé, 28 %) ou inférieure à 2 hectares (gris clair, 22 %).

L'évaluation de la qualité
Les données officielles collectées pour 132 zones Natura2000 ont été utilisées pour établir ces trois colonnes. La quatrième colonne (LNV) donne l'évaluation de la qualité selon le ministère de LNV, comme on peut également le trouver dans l'exposé des motifs. Le nombre de types d'habitats avec un état de conservation favorable est de 11% (bleu clair), avec un état modérément défavorable 35% (orange foncé) et un état très défavorable 54% (brun rougeâtre).

La première colonne indique clairement que l'objectif ultime de la loi sur l'azote a déjà été atteint en ce moment. Au total, 76 % de la superficie des types d'habitats sensibles à l'azote sont dans un état de conservation « bon » ou « excellent ». Il est remarquable que cette situation existe malgré le fait que le dépôt calculé est inférieur au KDW dans seulement 28 % de la superficie, comme le montre la colonne deux.

kissebissen
Les colonnes trois et quatre montrent qu'il existe non seulement des différences sémantiques entre les points de vue de LNV et la situation actuelle, mais aussi des différences quantitatives. Il peut y avoir un différend quant à savoir si un « bon » état de conservation peut être qualifié de « favorable » ou si « modérément défavorable » est une meilleure qualification. La différence qualitative se reflète dans le nombre de types d'habitats, qui sont en excellent état selon les normes de l'UE (25%) et qui sont considérés comme favorables par LNV (11%).

A 49 %, le nombre de types d'habitats de qualité moyenne à mauvaise se rapproche de la catégorie RIVM « très défavorable », une description un peu exagérée. Dans la troisième colonne, les types avec le code UE C sont répartis en fonction de leur superficie. Le groupe d'une superficie de 2 hectares ou moins se compose de 164 types d'habitats distincts avec une superficie combinée de 121 hectares, soit 0.11 % de la superficie totale des types d'habitats sensibles à l'azote.

Dans une analyse qui ne reflète pas la taille mais le nombre de types d'habitats, ces 164 types ont une influence disproportionnée sur la perception de la qualité générale. Il est également très douteux que de telles petites surfaces puissent jamais être suffisamment améliorées en qualité.

Effets des dépôts d'azote dans les zones Natura2000
Dans la première colonne de la figure précédente, la surface totale est additionnée. Il est donc important d'examiner également par zone s'il existe des indications claires d'effets négatifs des dépôts d'azote.

Le tableau ci-dessous résume les données des types d'habitats sensibles à l'azote dans la zone Natura2000 Maasduinen. Les données officielles fournies par les Pays-Bas à Bruxelles sur l'état de conservation des types d'habitats sont indiquées pour 2 moments, à savoir 2004, au moment de l'inscription des sites, et 14 ans plus tard avec les mises à jour récentes de ces données (SDF = données standard formulaire, document officiel de l'UE). Le dépôt d'azote calculé dans la zone a (lentement) diminué entre-temps pour atteindre 1.753 XNUMX mol par hectare et par an.

Donc, quelque chose ne va pas ici, car comment la qualité des 3 types d'habitats les plus sensibles a-t-elle pu être améliorée pour atteindre le code A de l'UE : « excellent », à un dépôt supérieur à 1.000 1.250-2,5 3,5 mol/ha.an « trop élevé » , à la suite de quoi le KDW est dépassé d'un facteur de 2 à 714 ? Parmi les XNUMX types avec un KDW de XNUMX mol/ha.an, l'un s'améliore de modéré/médiocre à excellent, tandis que l'autre se dégrade de bon à modéré/médiocre à la même charge d'azote. La seule conclusion qui peut être tirée ici est que le dépôt d'azote dans cette zone n'a aucune influence sur la qualité des types d'habitats.

Diverses options
Il y a plusieurs possibilités pour expliquer cela :

  • le codage sur le SDF peut ne pas convenir à l'évaluation de la qualité des types d'habitats et de tout changement y afférent, comme le prétend le (semi) gouvernement. Toutefois, cela peut constituer une violation des obligations européennes. Le FSD contient les seules données avec lesquelles la Commission européenne peut évaluer si les États membres ont respecté les obligations de la directive Habitats. Il est à cet égard préoccupant que l'évaluation de la qualité par le ministère du LNV (colonne 4), qui est utilisée au niveau national, diffère sensiblement de l'évaluation fournie par le même ministère à Bruxelles (colonne 3) dans le cadre du SDF.
  • le KDW utilisé aux Pays-Bas (van Dobben, 2012) n'est pas une valeur réaliste. Cela sera fermement démenti par le ministère de la LNV, qui a inscrit ces valeurs dans la législation. Cependant, si nous revenons à la publication originale du modèle de calcul KDW, les conclusions suivantes semblent en être tirées. Les calculs du modèle ont été effectués au niveau des associations de plantes individuelles. Lors de la mise à l'échelle au niveau des types d'habitats (qui consistent en plusieurs associations de plantes), l'incertitude des résultats augmente fortement. Au niveau du territoire, le KDW ne peut plus être appliqué sérieusement en raison de la trop grande incertitude causée, entre autres, par des facteurs (a)biotiques qui ne peuvent être estimés.
  • le calcul du dépôt dans la zone est incorrect, ce qui sera également fortement démenti. Les calculs du modèle ont été plus ou moins canonisés par le gouvernement, malgré le fait que les résultats des calculs n'ont jamais été validés par des recherches fiables.

Validité des modèles de calcul des dépôts
Ce que le projet de loi, comme c'est maintenant la coutume, omet vaguement, c'est le fait que personne ne sait dans quelle mesure les résultats des modèles de calcul reflètent le dépôt réel. Il existe 2 ensembles de données qui peuvent clarifier la validité des modèles.

Un ensemble se compose des dépôts moyens d'azote par zone Natura2000 calculés dans les documents PAS. L'autre ensemble est constitué des données de concentration atmosphérique en ammoniac mesurées par le Réseau de Mesure de l'Ammoniac dans les Réserves Naturelles (MAN). Tout dépôt dépend, bien sûr, de l'étendue de cette concentration atmosphérique. Le diagramme de corrélation ci-dessous compare les deux ensembles de données.

Corrélation entre les dépôts d'azote (calculés PAS) dans les zones Natura2000 et les concentrations atmosphériques d'ammoniac mesurées dans les mêmes zones par le MAN. Les points orange sont un sous-ensemble de vastes zones de type d'habitat H7120 : Réhabilitation de tourbières surélevées, avec une composition végétale comparable. Les points verts sont un sous-ensemble de zones de dunes avec une végétation similaire.

Il ne semble pas y avoir de relation entre la concentration atmosphérique d'ammoniac et le dépôt calculé. Ni dans le stock total ni dans les sous-populations de zones à végétation comparable. Dans chaque groupe, le dépôt varie de 500 à 1.000 XNUMX mol/ha.an à concentration atmosphérique constante.

Le problème fondamental
Cette variation ne peut pas être le résultat de différences dans les types de végétation entre les zones. Les différences ne peuvent pas non plus s'expliquer par des différences dans les dépôts d'oxydes d'azote, car leur concentration dans les zones rurales est remarquablement constante. Les différences régionales dans la taille des dépôts «humides» sont également trop faibles pour une explication concluante.

Le problème fondamental avec les calculs de dépôt est que l'échelle de l'émission d'ammoniac (et d'oxydes d'azote) est utilisée comme point de départ, et non la concentration atmosphérique à partir de laquelle le dépôt doit logiquement provenir.

Le modèle de calcul pour la détermination des dépôts à grande échelle calcule en soustrayant 2 postes de perte différents de l'émission, la concentration atmosphérique en ammoniac. Une perte est le dépôt, l'autre la fuite d'ammoniac vers les couches d'air supérieures. L'ammoniac est deux fois moins lourd que l'air et a donc la capacité incontrôlable de décoller. Les oxydes d'azote sont aussi lourds que l'air (oxyde d'azote, NO) ou 1,5 fois plus lourds (dioxyde d'azote, NO2† On ne sait pas comment le dépôt est calculé.

Dépôt sec et humide
Sur la base de recherches peu fiables, on suppose que 70 % des dépôts d'ammoniac consistent en dépôts « secs » et 30 % en dépôts « humides » (ammoniac qui tombe sous forme d'ammonium avec précipitation). Avec quelques calculs, on peut en conclure qu'environ 40 % des émissions d'ammoniac doivent se retrouver sous forme de dépôts secs.

Si l'on tient compte de l'ampleur de la diminution de la concentration atmosphérique d'ammoniac, mesurée du bord au centre des grandes zones Natura 2000, il est plausible que pas plus d'environ 7 à 8 % des émissions d'ammoniac finissent par se déposer dans au lieu de 40 %. Calculé, cela représente une réduction des dépôts d'azote d'environ 600 à 700 mol/ha.an.

Le dépôt moyen dans les zones Natura 2000, qui selon la méthode de calcul actuelle s'élève à environ 1.400 700 mol/ha.an, diminuera alors à 800 à XNUMX mol/ha.an. Avec une telle ampleur de dépôt, il n'est soudainement plus si remarquable que les types d'habitats «sensibles à l'azote» dans la région de Maasduinen s'améliorent pour atteindre un excellent état de conservation.

Pour la majorité des défenseurs de l'environnement et des autres parties prenantes, ce qui a été décrit ci-dessus semble désagréable. Mais jetez un oeil à la pièce jointe fichier Excel à la situation dans toutes les zones Natura2000 où des types d'habitats sont présents. Un examen critique révèle que la situation telle que décrite ci-dessus n'est en aucun cas unique pour la région de Maasduinen. Dans 21 des 132 zones, il n'est pas immédiatement clair que les dépôts d'azote n'ont aucune influence. Dans 111 zones, tout comme à Maasduinen, il n'y a aucune raison de trouver une influence négative des dépôts d'azote.

Conclusions
Sur la base des chiffres concrets disponibles, aucun effet négatif des dépôts d'azote sur les zones Natura 2000 ne peut être démontré. Il est également clair que la seule explication possible à cela est que les modèles de calcul des dépôts d'azote produisent des résultats peu fiables. La politique et la législation qui en découle sont minées par un problème de modélisation informatique. Sur la base des données les plus solides, il n'est certainement pas inconcevable que la nouvelle loi ne produise pas les résultats souhaités par le législateur néerlandais.

L'objectif ultime de la loi sur l'azote, qui consiste à amener une zone de 70 % (ou 74 %) des types d'habitats sensibles à l'azote dans un état de conservation favorable, a déjà été atteint sur la base de rapports de l'UE. Du point de vue du législateur européen, la loi sur l'azote est donc superflue à cet égard.

Image déformée
Il y a aussi des conclusions inquiétantes à tirer. L'un est les données accessibles au public rassemblées dans la feuille de calcul ci-jointe. Ces données sont disponibles sous forme de tableurs au ministère de l'agriculture, de la nature et de la qualité alimentaire. Un fonctionnaire ayant une certaine expérience des données sera en mesure de reproduire la feuille de calcul ci-jointe en une journée maximum. Pourquoi alors le gouvernement continue-t-il à travailler avec le nombre de types d'habitats, la plupart dans un état de conservation «très défavorable», ce qui, en fin de compte, donne une image déformée de la situation actuelle dans les zones.

L'un des objectifs de la loi sur l'azote est d'accélérer le processus d'octroi de permis de construire bloqué. Cette licence est l'une des composantes du Web créé par LNV lui-même. L'affaire est au point mort en raison de l'application du modèle de dépôt Aerius et de l'application d'une valeur seuil hors réalité, qui stipule qu'une augmentation des dépôts de 0.01 ou 0.05 mol/ha.an peut avoir des effets négatifs importants . Également dans les zones où le dépôt calculé est déjà supérieur à, par exemple, 1.500 XNUMX mol/ha.an.

La loi sur l'azote prétend pouvoir accorder des exemptions pour certaines catégories de projets, mais les tests de tous les plans et projets resteront inévitables à l'avenir. C'est tout simplement ce que la directive Habitats exige.

Esprit créé
Le plus inquiétant est que la loi sur l'azote exige que les dépôts d'azote dans les zones Natura 2000 soient réduits au niveau d'un KDW de votre choix. On ne sait pas comment, par qui et où la soi-disant « valeur environnementale » sera déterminée. De telles incertitudes ne peuvent être tolérées par un législateur. Il apparaît que le législateur ne peut s'affranchir du monde créé de la pensée des modèles de calcul néerlandais, qui tendent vers une précision irréaliste. Cela a créé un réseau auto-tissé de réalités sur papier.

Pour corriger cela, vous devez :

  • Il faut reconnaître que les modèles de calcul sont incorrects et que le modèle de calcul Aerius en particulier n'aurait jamais dû être utilisé comme instrument juridique
  • il est reconnu que les valeurs seuils utilisées dans l'octroi des autorisations et par le service de droit administratif du Conseil d'État sont (ont été) un non-sens total
  • reconnaître que LNV utilise la comptabilité en partie double depuis de nombreuses années et savoir que l'état de conservation des types d'habitats est bien meilleur que ce que tout le monde est constamment présenté. Cela ressort des données envoyées par LNV à la Commission européenne et utilisées dans la présente analyse
  • il faut reconnaître que les centaines de millions d'euros de l'argent des contribuables que les organisations de gestion des terres ont été autorisées à dépenser pour l'amélioration de la qualité au cours des dernières décennies n'ont pratiquement rien produit, si ce n'est des problèmes pour les entrepreneurs agricoles
  • Il faut reconnaître qu'au cours des 20 dernières années, le Parlement a été constamment informé de manière erronée par LNV des obligations de la directive Habitats et de la jurisprudence associée de la Cour de justice de l'Union européenne. Dans le cadre de ces obligations de la directive, il convient également de reconnaître que dans les situations où il existe des conséquences négatives importantes d'un plan ou d'un projet dans une zone Natura 2000, la compensation externe n'est pas autorisée.

C'est administrativement, bien que juste, trop complexe, car la perte de face est trop grande pour l'autorité. De ce fait, la loi sur l'azote va effectivement accélérer l'octroi de permis aux entreprises agricoles, mais d'une manière différente de ce que la plupart des gens imaginent. Si tous les agriculteurs dans un rayon de 2 à 3 kilomètres autour des zones Natura2000 ont disparu, les autres n'auront même plus besoin de permis.

Les seuls qui profitent réellement de la loi sur l'azote sont les organismes de gestion des terres, qui se voient allouer 5 milliards d'euros pour faire ce qu'ils n'ont pas pu faire ces dernières décennies. Pour le dire cyniquement : 5 milliards d'euros, ça coûte quelque chose, mais alors vous n'avez aucune garantie de succès.

La mise en œuvre de la loi sur l'azote entraînera des dommages économiques et, surtout, émotionnels sans signification pour le secteur agricole. Cela, ainsi que l'inégalité juridique prévisible et le chaos juridique qui en résultera, sont tenus pour acquis. Pour éviter de perdre la face, le législateur n'assume pas la responsabilité de 20 ans d'échec de la politique LNV.

Cet article fait partie de la collaboration de contenu entre Boerenbusiness et journal alimentaire.

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Nico Gerrits

Nico Gerrits est biophysicien. Il a dirigé le cabinet de conseil INCAconsult pendant 10 ans et a ainsi acquis une expertise dans toutes les formes de législation de conservation de la nature.
commentaires
Réaction 1
herbe 11 janvier 2021
Ceci est une réponse à l'article de Boerenbusiness :
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essayez-le en langue jip et janneke dans le journal et la haye? mettre.
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