Le prix de l'électricité a fortement baissé en fin de semaine. En raison de la production importante d'énergies renouvelables, le prix de l'électricité a fortement baissé en fin de semaine. De plus, les centrales nucléaires françaises continuent d'occuper les esprits. Car la découverte de fissures dans trois réacteurs menace de rallonger la maintenance.
Le prix de l'électricité a chuté la semaine dernière. Le mardi 7 mars, le cours sur l'EPEX était de 123,17 €. Le mercredi 8 mars, le prix était légèrement plus élevé et l'électricité s'échangeait à 139,15 € le mégawattheure. Puis le prix a fortement chuté. Le 13 mars, le prix de l'électricité était de 42,37 €.
La production d'énergie renouvelable a réussi à s'imposer sur le marché de l'électricité la semaine dernière. Une bonne quantité d’énergie renouvelable a été générée tout au long de la semaine. La part de l'énergie éolienne n'était pas très élevée la semaine dernière, à 17,5%, mais un grand nombre d'heures d'ensoleillement a compensé la puissance éolienne relativement faible. Environ 10,9 % de toute l’électricité néerlandaise était produite à partir de l’énergie solaire. C'est un pourcentage assez élevé pour mars.
Pourtant, les énergies renouvelables se sont révélées déterminantes pour l’évolution du prix de l’électricité. La quantité d’énergie renouvelable générée variait considérablement d’un jour à l’autre. Par exemple, au début de la semaine dernière, relativement peu d’énergie était produite par le soleil et le vent. La production a fortement augmenté à partir de vendredi, ce qui a entraîné l'entrée sur le réseau d'une grande quantité d'électricité pratiquement gratuite. Selon les données, la production était particulièrement élevée hier (lundi 13 mars), et la forte production à partir de sources renouvelables a exercé une pression sur le prix de l'électricité. La production d’énergie solaire et éolienne était élevée ce jour-là. Vers midi, les énergies solaire et éolienne parvenaient à répondre à la quasi-totalité de la demande énergétique néerlandaise.
Les centrales nucléaires françaises suscitent des tensions
Par ailleurs, de nouveaux problèmes autour des centrales nucléaires françaises apparaissent, rapporte l'ASN. Plus tôt cette année, près de la moitié de tous les réacteurs français étaient déjà hors service pour cause de maintenance. En raison de la pandémie du coronavirus, la maintenance de plusieurs centrales électriques a été reportée, ce qui a entraîné la mise hors service simultanée de nombreux réacteurs.
La plupart des centrales nucléaires sont désormais à nouveau actives, mais le secteur nucléaire français a subi ces dernières semaines de nombreux revers. L'ASN a découvert mercredi 8 mars une importante fissure dans un réacteur de la centrale de Seine-Martime. Ce n'est pas la seule centrale nécessitant une maintenance supplémentaire. L'Office français du nucléaire a découvert jeudi 9 mars des fissures plus petites dans deux réacteurs, à savoir le réacteur 2 de Penly et le réacteur 3 de la centrale de Cattenom. Même si la maintenance des réacteurs prendra plus de temps que prévu, l’arrêt massif n’aura pas lieu cet hiver. Toutefois, la capacité limitée des centrales nucléaires françaises pourrait affecter le marché européen de l’électricité. En raison de l’arrêt des réacteurs, la France est moins en mesure de fournir une énergie de secours bon marché.