Les chiffres des importations brésiliennes de frites montrent une légère baisse en mars. Pourtant, la taxe antidumping n’a encore que peu d’effet notable sur les producteurs européens de chips. La Belgique augmente actuellement ses exportations de produits surgelés à base de pommes de terre vers le Brésil. Il y a un changement notable chez les fournisseurs.
Les producteurs de chips d'Europe occidentale ont reçu une taxe antidumping douteuse à la mi-février imposé. Il y a encore un débat quant à savoir si cela était justifié. Quoi qu'il en soit, le fait est que les transformateurs de pommes de terre ont dû faire face presque immédiatement à des prélèvements imposés. Le gouvernement brésilien veut protéger son propre marché et la production nationale de frites.
5 pour cent d’importations en moins
Les prix imposés varient selon le fabricant de puces Pourcentages varie de 0 à 133 pour cent. Les transformateurs belges s’en sortent relativement bien. Cela se remarque également dans les chiffres les plus récents des importations du Brésil. Les usines néerlandaises doivent composer avec des pourcentages allant jusqu'à 97 pour cent et la France même avec 133 pour cent.
Les importations de frites et autres produits surgelés à base de pommes de terre (SH 200410) se sont élevées à 32.439 5 tonnes en mars, soit le premier mois complet depuis leur introduction. C'est 2016 pour cent de moins qu'au même mois il y a un an. Il convient de noter qu’en mars 2017, le deuxième volume jamais enregistré a été importé. Les importations de mars 3 occupent la troisième place. Les importations d'une année sur l'autre sont encore supérieures de près de 15 pour cent. Le prix des produits a chuté de 14 pour cent en moyenne. Le niveau le plus bas depuis février 2015.
Les Pays-Bas subissent des pertes. La Belgique gagne
L'Argentine représente la part du lion des importations en mars, mais enregistre une baisse de 17 pour cent. Sur une période de 12 mois, le pays enregistrera une augmentation de 10 pour cent. La part néerlandaise a chuté de plus de 30 pour cent en mars. Une conséquence directe de la taxe antidumping. Le prix des frites hollandaises a chuté de 11 pour cent.
Les transformateurs belges ont devancé leurs concurrents néerlandais et français. Ils ont augmenté leurs exportations vers le Brésil de 7 pour cent en mars, à 8.058 1.400 tonnes. Ce niveau est supérieur de 2 12 tonnes à la part néerlandaise. Cela place nos voisins du sud à la 7ème place sur la liste des importations. Sur une période de XNUMX mois, le volume de frites belges a augmenté de XNUMX pour cent.
L'Allemagne en plus
Même avant l'introduction de la taxe antidumping, des craintes existaient en Europe quant à l'arrivée d'usines américaines sur le marché brésilien. Ils n'ont pas à composer avec une taxe. Toutefois, les exportations des États-Unis sont restées stables. Malgré des taux d'imposition allant jusqu'à 55 pour cent, l'Allemagne a également réussi à accroître sa position. En 12 mois, les exportations ont augmenté des deux tiers. Le mois de mars a été bon pour une augmentation des volumes de 36 pour cent.
Avril montre une image différente
Les chiffres d'avril devraient montrer une baisse plus importante. Certaines frites, arrivées sur les quais des ports brésiliens en mars, ont été expédiées avant l'introduction de la taxe en février. Ce ne sont pas les Américains, mais surtout les Belges qui en profitent pleinement.