À l'intérieur : Marché de la pomme de terre

Les agriculteurs sont désespérés à cause du manque d’eau

19 Juin 2017 -Niels van der Boom

De plus en plus d’agriculteurs de Flandre occidentale sont désespérés. La situation est devenue désastreuse, surtout après l'introduction d'une interdiction de capture. Les producteurs de légumes et de pommes de terre préféreraient être condamnés à une amende plutôt que de laisser sécher leurs récoltes. La situation en Belgique et dans le nord de la France est pire qu’on ne le pensait auparavant.

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vendredi 16 juin suggéré Le gouverneur de la Flandre occidentale, Carl Decaluwé, a imposé une interdiction de captation (interdiction de prélèvement d'eau) pour la région autour de Poperinge et d'Ypres. C'est la première interdiction depuis 20 ans. Il s'agit de l'extraction des eaux de surface pour l'irrigation des cultures. Il ne s’agit cependant pas d’une interdiction de l’irrigation. Les producteurs qui disposent d’une source peuvent toujours l’utiliser. Les citoyens sont invités par le gouvernement local à utiliser l'eau avec parcimonie, donc à ne pas laver les voitures ni arroser la pelouse.

L'interdiction de captation n'est pas une interdiction d'irrigation

Interdiction d'eau jusqu'au 30 juin
L'interdiction de capture s'applique jusqu'au 30 juin. schrijft Syndicat des agriculteurs. Il est cependant peu probable que les réserves d’eau soient réapprovisionnées d’ici là. L'irrigation à partir de puits reste possible et l'eau potable pour les animaux peut également être extraite. Cependant, des règles différentes s'appliquent selon les communes. Les voies navigables non navigables restent disponibles pour l'irrigation, jusqu'à un volume de 500 mètres cubes par an.

L’interdiction tombe dans l’oreille d’un sourd
Les agriculteurs de la région touchée, la région côtière de Belgique (près de la France), ignorent l'interdiction. Les médias belges font notification des dizaines de producteurs qui ignorent une amende de plusieurs centaines d'euros pour séchage de leurs récoltes. Une film montre même que les réservoirs à fumier sont coincés dans les embouteillages pour obtenir un réservoir d'eau.

En plus de nombreuses pommes de terre, la région possède également de vastes cultures maraîchères. Ce « potager des Flandres » a besoin d'irrigation pour toutes les cultures. Cela lui est désormais retiré. Des artifices sont utilisés pour obtenir de l'eau. Cela signifie que des citernes traversent même la frontière pour aller chercher de l'eau en France.


Le total des précipitations s'étend jusqu'au 18 juin inclus. Dans la région côtière belge, le total ne dépasse pas 10 millimètres.

Peur de la salinisation
Selon les autorités, mais aussi les organisations paysannes, les problèmes ne sont pas seulement de courte durée. Si les gens continuent de pomper de l’eau (illégale), les eaux souterraines salées remonteront à la surface. Cela rend l’eau douce saumâtre. Cela ne profite pas non plus à l’agriculture. Selon le Centre de connaissances de Flandre occidentale, 18 bassins tampons sont disponibles pour l'irrigation, mais les réserves diminuent très rapidement.

S'il pleut, nous pouvons sauver quelques récoltes

La pluie ne peut pas sauver grand-chose
L'agriculteur Johan Vanysacker appels la sécheresse prolongée est un désastre pour les agriculteurs. Son propre puits ne dure que quelques jours. « Pour le chou-fleur et les petits pois, par exemple, c'est une période cruciale. Si les cultures ne reçoivent pas suffisamment d’eau, la situation devient dramatique. S'il pleut la semaine prochaine, nous pourrons sauver quelques récoltes.

Juin se termine sec
À la fin de cette semaine, les températures chuteront à environ 20 degrés en Flandre occidentale et dans le nord de la France. La pluie n’est pas prévue avant le début de la semaine prochaine, à partir du 26 juin. Toutefois, cela ne dépasse pas quelques millimètres. C'est trop peu pour avoir une grande importance pour les récoltes. Le seul avantage est que les températures, même la nuit, sont considérablement plus basses. Les cartes météorologiques montrent désormais un total de précipitations compris entre 0 et 12 millimètres dans la région côtière de la Belgique. Il y aura probablement peu d’ajouts en juin.

Et aux Pays-Bas?
Aux Pays-Bas, le temps est également sec. Très sec. Là où 40 millimètres d'eau sont tombés récemment dans le Flevoland, les moulinets d'irrigation fonctionnent à nouveau partout. En Flandre zélandaise, il reste encore à semer des carottes. Cela n'est pas possible sans irrigation. Cette option n’est pas disponible partout, même si la situation est moins mauvaise que chez nos voisins du sud. Dans le Hoeksche Waard, (ZH), lieux l'Office des eaux a installé une pompe de secours pour maintenir le niveau des fossés des polders.

Mise à jour 20-6:
Un producteur flamand de Flandre occidentale rapporte que l'interdiction de captage a désormais été étendue et couvre toutes les eaux de surface. Auparavant, le pompage était encore autorisé à partir des réservoirs et des eaux non navigables. Les entreprises qui disposent de leur propre bassin ou puits peuvent les utiliser. L'eau peut être pompée pour les animaux.

Photo de couverture : Rogier Loos (@rogierloos1974).

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