Les inondations aux Pays-Bas peuvent-elles aussi apporter de bonnes nouvelles ? Abonnez-vous à « Potato Market » et restez informé des derniers développements sur le marché de la pomme de terre.
Le marché à terme de la pomme de terre a rebondi mercredi 6 septembre. Ceci après l'annonce de fortes précipitations. Le prix du contrat d'avril est passé de 7,20 € à 8,10 €. Puis il s'est encore légèrement affaibli, pour ne jamais dépasser les 8 €. Lundi 18 septembre, l'EEX ouvre à 8 €, après avoir clôturé à 7,80 € vendredi. A 11 heures, le prix du contrat d'avril s'établissait à 7,90 €. Puis il a encore baissé, à 7,70 €.
Le marché de l'oignon en hausse
Pour l'instant c'est principalement le marché de l'oignon qui est influencé par les fortes précipitations. Les producteurs qui ont récolté leur produit tôt peuvent s'attendre à des visites des parties intéressées. Au début de la semaine 37, il n'était pas possible de gagner plus de 7,50 € pour 100 kilos, mais 5 jours plus tard, les prix étaient déjà montés à 10 €. Pour y parvenir, le produit doit être grossier et doit également être sec derrière les planches.
Une vue plus large
Le marché de la pomme de terre ne se tourne désormais plus uniquement vers le marché néerlandais, mais également vers d'autres pays de l'UE-5. Si l’on considère les quantités de précipitations en Belgique, en Allemagne et en France, la situation n’est pas inquiétante. Cela fournit en fait un temps de croissance. La région côtière belge a reçu jusqu'à 70 millimètres d'eau, mais les cartes météorologiques montrent qu'elle est plus sèche plus à l'intérieur des terres.
L'UE-5 n'est pas concernée
En Allemagne, seul le sud a reçu des pluies. Là-bas, les précipitations varient entre 10 et 30 millimètres, selon le service météorologique allemand Wetteronline. Un peu plus de pluie est également tombée le long de la frontière avec les Pays-Bas, mais cela ne pose certainement aucun problème.
Les agriculteurs allemands sont particulièrement inquiets dégâts causés par la tempête dans le maïs faire. C'est un gros problème. Le temps est également resté relativement sec en France. Dans le Nord de la France, le compteur ne dépasse pas les 15 millimètres, selon la météo française.
L'Ecosse très humide
Le Royaume-Uni a été touché par les averses qui ont frappé les Pays-Bas. Cela ne pose pas de problèmes majeurs. Les travaux de défrichement doivent parfois être arrêtés. Ce n'est qu'en Écosse qu'il pleut sérieusement. Des cas de pourriture des pommes de terre ont été signalés. La jambe noire constitue également un problème croissant, tout comme les dégâts causés par les escargots dus au temps pluvieux.
Le nord de la Pologne connaît également de fortes précipitations. De nombreuses pluies sont également attendues dans les prochains jours. Il semblerait que tout le blé n’ait pas été récolté en raison de l’humidité excessive. La situation est normale dans le centre et le sud de la Pologne.
Le marché n'est pas impressionné
Le marché à terme de la pomme de terre, et en particulier le marché physique, est actuellement à un point si bas que même les inondations ne peuvent rien y changer. Les prévisions à long terme sont favorables avec des températures plus élevées et peu ou pas de précipitations. Cela ne donne aucune raison de paniquer sur le marché. Ce n’est que dans deux semaines que l’on se rendra compte de l’ampleur réelle des dégâts.
Opportunités pendant la saison de stockage
Les zones où sont cultivées les pommes de terre de stockage ont été particulièrement touchées par les précipitations. Cela place le problème en seconde partie de saison. Si les envois doivent être livrés plus tôt, cela peut exercer une pression supplémentaire sur le marché. En conséquence, les prix actuels ne feront que continuer à baisser.
La demande de l’industrie n’est déjà pas perceptible. Un approvisionnement supplémentaire n’est donc pas du tout souhaitable. Si des lots exempts de tubercules pourris peuvent être stockés pendant une longue période, des opportunités pourraient se présenter en fin de saison.
Forte repousse
D'après des données récentes des chiffres du NEPG, la superficie néerlandaise a augmenté de 4,1% cette année, pour atteindre 75.800 XNUMX hectares de pommes de terre de conservation. L'essentiel de la croissance n'a pas lieu dans les régions de culture traditionnelles, où les dégâts des eaux constituent désormais un problème. Il faudra savoir au cours des six prochains mois si le rendement supplémentaire en pommes de terre peut compenser les pertes dues aux inondations.
Il existe des histoires de croissance significative en Belgique et dans le nord de la France. Les cultures de pommes de terre y sont encore relativement vertes. En raison du temps sec, l’azote a été libéré tardivement. Les cultures en profitent encore. Normalement, une évaluation finale du rendement final à l'hectare est donnée à la mi-septembre.
Le commerçant de pommes de terre Bruwier a annoncé lundi 18 septembre qu'il reporterait de 2 semaines la dernière récolte d'essai, car la croissance n'est pas encore atteinte. Les chiffres d'autres entreprises montrent également un rendement moyen supérieur de 5 tonnes à la moyenne pluriannuelle.