Les producteurs de pommes de terre belges battent facilement cette saison l'ancien record de rendement de 3,7 millions de tonnes de pommes de terre de stockage. Cela est dû en partie à la superficie toujours croissante consacrée aux pommes de terre. Les conséquences sur les ventes sont énormes. A quoi mènera le nouveau disque ?
Le Service Public Fédéral Economie (SPF) belge a publié le 12 octobre de nouveaux chiffres de superficies de grandes cultures en Belgique. La superficie totale en pommes de terre est de 92.756 4 hectares. Cela représente une augmentation de 2016% par rapport à 89.000, où la superficie dépassait les 6 2,4 hectares. Avec XNUMX%, la croissance en Wallonie est plus forte qu'en Flandre, où la culture a augmenté de XNUMX%.
Plus petite croissance des pommes de terre de stockage
Tous les segments : cultures précoces, pommes de terre de stockage et pommes de terre de semence, affichent une croissance. Les pommes de terre destinées au stockage ont la plus faible croissance, soit 3,7 %. Pour les plants de pommes de terre, ce taux est de 3,8 % et pour les pommes de terre de primeur, de 6 %. Les différences sont plus grandes selon les régions. Par exemple, la superficie flamande de plants de pommes de terre a augmenté de pas moins de 17 %, tandis que dans la partie francophone du pays, elle a enregistré une baisse de 14 %. Là, la superficie en pommes de terre de primeur a énormément augmenté, de plus de 42 %.
Record amplement battu
La superficie des pommes de terre de stockage est divisée en 40.887 hectares pour la Flandre et 39.604 hectares pour la Wallonie. Le rendement moyen des pommes de terre frites cette année est bon à très bon. Certaines variétés de pommes de terre de table obtiennent des résultats inférieurs. Cependant, la moyenne de la récolte principale devrait être de 52 tonnes par hectare. Comme en 2014. La superficie n’est plus grande que de 10.000 XNUMX hectares.
Il y a environ 3 ans, 3,7 millions de tonnes de pommes de terre de stockage ont été récoltées. Cette saison, ce record sera plus que battu avec 4,2 millions de tonnes, soit 1,2 million de tonnes de plus que l'an dernier et un demi-million de tonnes de plus qu'en 2014. En incluant les pommes de terre de primeur et de semence, la récolte totale pourrait s'élever à 5 millions de tonnes.
Les chiffres du gouvernement belge sont légèrement en dessous des chiffres du NEPG. Leur dernière prévision prenait en compte 96.281 6.000 hectares, hors fécule et plants de pommes de terre. Cela représente une différence de près de 5,4 XNUMX hectares. L'organisation elle-même prévoyait une croissance de XNUMX %.
Les céréales sont en forte baisse
Un changement de culture similaire est perceptible chez nos voisins du sud comme aux Pays-Bas. La superficie céréalière a diminué de plus de 9 %. La culture de betteraves sucrières a augmenté de 12,4 %. Celui de la chicorée est également en augmentation. Seules les cultures céréalières et le colza présentent un inconvénient. Tous les autres produits ont augmenté en superficie.
Espace pour une nouvelle expansion
L'augmentation des superficies, combinée à une récolte de qualité, met le marché sous forte pression. La question est donc de savoir si la Belgique se concentrera à nouveau sur davantage de pommes de terre en 2018.
Théoriquement, cette opportunité de croissance existe. Il y a des opportunités, notamment en Wallonie. Environ 27 % de la superficie arable est occupée par les céréales et le colza. En Flandre, cette part est de 20 %. Les vastes projets de construction offrent donc plus d'espace pour la culture de la pomme de terre en Wallonie, ce qui se voit clairement dans les taux de croissance.