Les députés Helma Lodders et Bente Becker (VVD) ont posé des questions au ministre du Commerce extérieur et de la Coopération au développement et au ministre de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire sur l'enquête antidumping sur les frites que mène actuellement la Colombie. Une éventuelle taxe de dumping pourrait avoir des conséquences majeures sur les exportations néerlandaises.
Lodders et Becker poseront des questions écrites mercredi 14 février à Sigrid Kaag (Commerce extérieur et coopération au développement) et Carola Schouten (Agriculture, nature et qualité alimentaire). Ils veulent savoir si les ministres sont au courant de l'enquête lancée par le ministère colombien de l'Économie pour découvrir si les frites importées d'Europe font l'objet de dumping à des prix défiant toute concurrence et perturbent ainsi le marché.
Les questions parlementaires suivent rapporter van Boerenbusiness. De Colombiaanse aardappeltelersorganisatie Fedepapa zit achter de aantijging. Zij diende in augustus bij het Colombiaanse ministerie een anti-dumpingklacht in. Volgens voorzitter Germán Augusto Palacio Vélez is de import van bevroren frites in 4 jaar tijd toegenomen van 13.000 ton in 2013 tot een geschatte 45.000 ton in 2017. Dat zegt hij tegen het Colombiaanse nieuwsblad Portefeuille.
Distorsion du marché
Pendant ce temps, le secteur colombien de la pomme de terre souffre de la faiblesse des prix. La récolte a été abondante. Le volume importé de frites représente environ 10 % de la production nationale de pommes de terre, ce qui entraîne une perturbation du marché pour les exportateurs européens. Fedepapa le rapporte. Cependant, les pommes de terre cultivées sont consommées comme pommes de terre de table et ne sont pas utilisées pour la production de frites.
Le président Palacio Vélez n'a pas encore reçu de réponse sur les résultats de l'enquête. Les députés du VVD demandent aux deux ministres s'ils sont au courant de la situation actuelle. Ils veulent également savoir si l'attitude et la méthode de travail ne sont pas contraires aux règles de l'Organisation mondiale du commerce. Les transformateurs de pommes de terre néerlandais estiment qu'il n'y a pas de dumping et que le processus est effectué avec négligence.
Situation brésilienne
Les taxes antidumping sont sensibles dans le secteur de la pomme de terre. Il y a un an, en février 2017, introduit le gouvernement brésilien a imposé une taxe antidumping controversée sur les frites en provenance des Pays-Bas, de Belgique et d'Allemagne. Les entreprises néerlandaises ont été particulièrement touchées avec des taux de prélèvement pouvant atteindre près de 100 %. Les députés plaident donc pour que l'augmentation de ces procédures soit évoquée auprès du Conseil informel des affaires étrangères (RBZ).
La taxe antidumping brésilienne sur les frites hollandaises constitue un frein pour le secteur. Mois après mois, le volume exporté diminue. Au total, les exportations ont diminué d'un tiers en un an, selon les données du Global Trade Atlas. Les transformateurs belges étaient confrontés à des taux de prélèvement beaucoup plus faibles (jusqu'à 1 %). Les exportations de nos voisins du sud ont en effet augmenté de 1/3 en volume en 40 mois. L’Allemagne, la Pologne et le Royaume-Uni ont également saisi leur opportunité et ont tous exporté davantage de frites surgelées vers le Brésil.
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