Les gens aiment tenter leur chance. Cela s'applique également au domaine des pommes de terre. Avant même que toutes les pommes de terre aient été semées, on tente d'estimer les mouvements ascendants et descendants de la superficie. Cependant, est-ce possible ?
Les producteurs de pommes de terre d'Europe du Nord-Ouest (NEPG) publié leur première publication pour le secteur de la pomme de terre de consommation aux États-Unis (US), le mardi 8 mai. Ils arrivent à une petite croissance de 0,4%, ce qui représente plus de 2.100 hectares. C'est de l'arithmétique avec des nombres après la virgule. Est-il possible de faire un bilan aussi précis en début de saison ?
Petite marge d'erreur
Lorsque l’on compare les chiffres du NEPG, il est frappant de constater que les prévisions ne présentent qu’un léger écart. Au cours des cinq dernières années, le chiffre de la superficie de l'UE-5 a été ajusté deux fois à la hausse et deux fois à la baisse. Cela est resté le même en 5 an. Il en résulte une marge d’erreur moyenne de seulement 2 %, bonne pour près de 2 1 hectares. La superficie pour 0,32 peut donc rester la même ou croître d'environ 2.000 % au maximum. Entre 2018 et 1, le NEPG a déjà calculé lui-même leur variation. Il s'établissait alors à 2009%.
Toutefois, si l’on compare les chiffres avec ceux d’autres organisations (telles que les agences statistiques nationales, les organisations de producteurs et les gouvernements), la différence est plus grande. Selon les années, il varie de 2% à 7,5%. Cela signifie une extension de 11.000 40.000 à plus de 2018 140.000 hectares. Un exemple : le ministère français de l'Agriculture table sur une surface de pomme de terre de consommation de 135.000 XNUMX hectares pour XNUMX, alors que la NEPG avance un peu plus de XNUMX XNUMX hectares.
Les chiffres sont également assombris par l'ajout ou la suppression de pommes de terre de primeur, de pommes de terre féculières et de plants de pommes de terre.
Année | Prévisions d'avril | Prévisions de juillet | Différence en hectares | Différence en pourcentage |
2018 | 585.479 | -- | -- | -- |
2017 | 572.485 | 578.821 | 6.336 | 1,10% |
2016 | 546.501 | 553.118 | 6.617 | 1,21% |
2015 | 530.000 | 526.961 | - 3.039 | -0,57% |
2014 | 547.633 | 547.633 | - 2.367 | -0,43% |
2013 | 531.860 | 531.860 | 0 | 0% |
moyenne | 1.887 | 0,32% |
Déclin flamand
Il existe également des différences significatives dans la Belgique voisine. Le ministère de l'Agriculture et de la Pêche a publié le 8 mai les chiffres provisoires des superficies. base du Relevé Combiné (Demandes recouvrables). Cela indique une superficie de consommation de pommes de terre de 49.954 6,21 hectares. Si cela devient réalité, cela signifiera une diminution de 2017% en Flandre (par rapport à XNUMX). Signalé à la mi-avril PCA environ une baisse attendue de 2% pour la récolte principale et jusqu'à 28% pour les pommes de terre de primeur.
Les pommes de terre frites sont principalement cultivées en Flandre, ce qui explique la baisse relativement forte. Si l’on soustrait la superficie flamande attendue du total NEPG, il reste 46.663 hectares pour la Wallonie. APC pense que la superficie ici augmentera de 2018% en 6. En 2017, il s'élevait à la Wallonie région 41.363 6 hectares, soit une croissance de XNUMX%, serait encore un peu faible pour atteindre le total NEPG.
Pays-Bas stable
Comparé aux chiffres du CBS néerlandais, le NEPG peut être considéré comme assez précis. La différence entre les prévisions et les chiffres statistiques correspond étonnamment bien. La différence va de quelques dizaines à un maximum de 500 hectares.
Il s'avère difficile de faire des prévisions, notamment dans les zones où la consommation de pommes de terre est en forte croissance. Nous parlons du nord de la France et de la Belgique wallonne. Dans d’autres pays, il s’agit souvent de petites fluctuations plus prévisibles. Dans tous les cas, l’écart est moins important. Une croissance de plus de 2.000 XNUMX hectares est donc réaliste.