Avec l’été le plus sec depuis 1976, le marché de la pomme de terre est en passe d’entrer dans l’histoire. La sécheresse et la chaleur ont un impact majeur sur le rendement moyen à l'hectare, et donc automatiquement sur le prix du marché.
Le marché à terme du contrat d'avril (2019) est chaud courte journée augmenté de 20 € à 30 €, avec un plafond temporaire à 32,50 €. La cotation est à 8 € le jeudi 29 août. Il s’agit fondamentalement d’un niveau de marché très élevé, mais rétrospectivement, c’est un prix qui peut certainement encore être amélioré. Le marché à terme de la pomme de terre présente une situation volatile (ou nerveuse) car :
Maintenant que les prévisions météorologiques annoncent enfin des pluies importantes, la question est de savoir quelles seront les conséquences sur les cultures. Cela concerne principalement des sujets tels que : par sont pensés.
(Le texte continue sous l'image)Le déficit pluviométrique actuel est actuellement de 306 millimètres.
Scénarios possibles
Les prévisions météorologiques peuvent avoir différents effets sur les cultures. Vous trouverez ci-dessous un certain nombre de scénarios :
Les parcelles du nord-ouest de l’Europe seront éligibles pour les trois scénarios, ce qui rend difficile l’estimation de l’impact de la pluie sur la récolte finale de pommes de terre.
Quel scénario ?
Dans le scénario 1, seule une partie limitée de l'hectare en bénéficiera, car l'état des cultures des parcelles irriguées est également en « phase de retour ». Le scénario 2 est le plus préoccupant. Avec une culture qui produit aujourd'hui moins de 30 tonnes (rendement brut) et qui montre ensuite une induction de croissance, il n'en sortira finalement rien. Le scénario 3, quant à lui, se produit principalement sur des parcelles situées dans des zones sableuses, mais également sur des parcelles non irriguées et plantées tardivement.
Peu importe quel scénario s'appliquera à quelle zone de culture en Europe, car le fait est que les rendements seront nettement inférieurs à la moyenne quinquennale. En effet, la période sèche prolongée a causé des dommages permanents.Le déficit de précipitations dépasse 300 millimètres dans presque tous les Pays-Bas.