L'industrie néerlandaise de transformation des pommes de terre considère que le prix plafond des pommes de terre frites est de 30 euros. Cela ouvre la porte aux acheteurs étrangers prêts à payer plus. Cela amènera-t-il le marché à un niveau supérieur, ou les transformateurs nationaux et étrangers se retrouveront-ils dans une scission ?
Quand on regarde le DCA Indice PAT, on constate alors qu'un prix de 30 € les 100 kilos pour les pommes de terre frites est encore considéré comme un plafond par les transformateurs de pommes de terre. L'indice s'échange autour de ce niveau depuis la mi-janvier, après une hausse des prix à partir de la mi-décembre.
Plafond des prix
La cotation PotatoNL utilise une bande passante plus large : 30 € à 33 € les 100 kilos. Le prix augmente également davantage en Belgique. PCA/Fiwap cotait entre 5 et 30 € pour Fontane et Challenger le mardi 32,50 février, 30 € étant le prix le plus couramment utilisé. Il constate que le désir d’acheter augmente. Bintje est désormais proposé entre 27,50 € et 31 €, ce qui est remarquable compte tenu de ses spécifications (poids sous-marin de 335 grammes et jusqu'à 15 % de flotteurs).
Selon diverses sources, les usines belges sont de plus en plus actives aux Pays-Bas pour acheter des pommes de terre gratuites. Les transformateurs néerlandais tentent de se contenter des tonnes sous contrat, mais la Belgique a besoin de pommes de terre gratuites et fait donc ses achats chez ses voisins du nord et du sud.
Importation française
De plus en plus de pommes de terre sont exportées de France. Le RNM français table sur 31 € les 100 kilos pour les autres variétés. Bintje paie 30 €. Même si la France a eu une meilleure récolte que les autres pays de l'UE-5, l'offre n'y est pas non plus limitée. C’est pourquoi les transformateurs de pommes de terre sont obligés de se déplacer vers d’autres destinations.
Outre les transformateurs belges et allemands, il existe un autre corsaire sur la côte. Il existe une certaine demande en Europe de l’Est, notamment pour les lots grossiers et de haute qualité. Par exemple pour la variété Agria, dont les prix s'élèvent à 36 €. En Pologne, les prix se situent désormais au niveau de 1.000 23,20 zloty (XNUMX €). Selon des initiés, les transformateurs de pommes de terre locaux ne veulent plus payer là-bas.
Belgapom
Les producteurs qui disposent de pommes de terre gratuites espèrent une percée à court terme. A cet effet, la cotation de Belgapom est en cours d'examen. Il se négocie actuellement à 30 €, mais ce chiffre devrait être plus élevé à court terme. Lorsque l'industrie belge franchit une nouvelle étape, l'industrie néerlandaise doit choisir : rester sur place et ouvrir la porte à l'exportation, ou s'élever avec elle.
Entre-temps, la météo dans les premières zones de croissance est étroitement surveillée. L'hiver en Europe est généralement sec, avec peu de pluie et de neige. Des températures nettement plus chaudes sont même annoncées jusqu'à la mi-février, laissant espérer un printemps (très) précoce. Un temps changeant est attendu à Bordeaux, avec des températures pouvant atteindre 16 degrés Celsius. En Rhénanie allemande, il fait plutôt 10 à 12 degrés Celsius et il pleut.
Une récolte précoce ?
C'est l'été dans le sud de l'Espagne (20 degrés Celsius). Les pommes de terre primeurs y sont en terre et la croissance est positive. L'année dernière, la superficie totale de pommes de terre dans le pays a diminué de 10 % et cette année, une augmentation significative est attendue, en particulier dans le segment très précoce. Les transformateurs parient peut-être qu’une nouvelle récolte suffisante sera disponible dans la seconde moitié du printemps. La stratégie finale sera davantage éclairée au cours des deux prochaines semaines.