La condition de démission concernant le délai de préavis, que le producteur d'amidon Avebe utilise lors de la résiliation de son adhésion, n'est pas claire. C'est le jugement du tribunal de Leeuwarden. Plusieurs anciens membres ont porté plainte contre la coopérative.
Un certain nombre d'agriculteurs ont soumis au tribunal l'obligation de livraison et l'obligation de transfert. Le mardi 26 mars, le tribunal de Leeuwarden a rendu une décision concernant la matière. Les producteurs de pommes de terre ont cultivé des pommes de terre féculières pour Avebe au cours de la saison 2013/2014. Ils n'ont alors pas pu honorer leurs obligations de livraison car les entrepreneurs estimaient que la coopérative ne payait pas un prix compétitif.
Avebe a donc imposé une amende aux entreprises, après quoi celles-ci ont annulé leur adhésion. Cependant, la coopérative les a donc soumis à leur condition de sortie.
Amende pour non-livraison
Te Biesbeek Avocats de Zwolle schrijft sur leur site Internet, Avebe a l'obligation de livrer suffisamment de pommes de terre. En émettant des parts (équivalentes à 4 tonnes de fécule de pomme de terre par part), les producteurs disposent d'un droit de livraison. Si l'obligation de livraison ne peut être respectée, une amende de 125 € par tonne d'amidon non livré sera retenue.
L'obligation de transfert a également été contestée. Pour mettre fin à son adhésion, un membre doit céder ses parts à un tiers. Si cela ne se produit pas, Avebe reprendra les actions. L'agriculteur doit donc payer une indemnité de 681 € par action.
Les agriculteurs se sont sentis désemparés à la fois par l'obligation de livraison et par le transfert des parts, surtout quand Avebe ne pouvait pas proposer un prix supérieur au prix de revient. Ils se disent obligés de vendre leurs pommes de terre ailleurs, à un prix plus élevé. Les collègues ne sont pas non plus toujours intéressés à reprendre des actions.
Amende justifiée
Selon le tribunal, l'amende imposée par la coopérative amidonnière pour non-respect de l'obligation de livraison est justifiée. Les producteurs ont sciemment manqué à leur obligation de livraison. Aucune circonstance n’aurait pu modérer l’amende.
Il a une opinion différente sur les conditions de sortie. "Le recours à des conditions est autorisé, mais Avebe a accordé aux agriculteurs un délai déraisonnablement court. La coopérative aurait dû donner aux membres au moins 6 mois (après préavis de résiliation)", a-t-il statué. L’obligation de le faire avant la cessation de l’adhésion crée alors un obstacle. La liberté de rétractation est ainsi affectée.
Le tribunal conclut qu'Avebe ne peut plus prétendre à la valeur négative de 300 euros par action, qui était active en 2014. L'obligation d'indemnisation de l'action est donc réduite par le tribunal à 381 € par action.
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Ceci est une réponse à l'article de Boerenbusiness :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/akkerbouw/aardappelen/artikelen/10881896/uittreedvoorwaarden-avebe-onrechten]'Conditions de sortie Avebe non autorisées'[/url]