Alors que le marché à terme oscillait autour du niveau des 16 € cette semaine, le marché physique est en énorme mouvement. Cela est principalement dû aux conditions météorologiques humides persistantes et aux problèmes de récolte.
Cette semaine aussi la récolte des pommes de terre pratiquement silencieux. La pluie dans presque toute l'Europe entraîne de nombreux retards. Sur de nombreuses parcelles, l'arrachage n'est pas possible, et sur les parcelles où cela est possible, les précipitations lors de l'arrachage mettent des bâtons dans les roues. Belgapom a donc augmenté la cotation de Fontane de 11€ à 1€ vendredi matin 11 octobre. On dit que la demande est supérieure à l’offre. Également DCA Prix au comptant Pommes de terre frites augmenté.
Livrer plus tôt
Le fait que diverses usines ont des difficultés à faire fonctionner les fours est également évident dans le fait que les producteurs qui font déjà sécher les pommes de terre dans le hangar sont contactés pour les livrer plus tôt. Les producteurs de pommes de terre ayant un contrat pour une livraison « avril 2020 » expédieront leurs pommes de terre cette semaine et seront payés au prix de la livraison en avril.
De nombreux mouvements de marchandises sont également effectués pour faire fonctionner ces usines. Les pommes de terre des Pays-Bas sont destinées à la France et à la Pologne. Les pommes de terre allemandes vont aux Pays-Bas et en Belgique, mais vice versa aussi. Certains sont également expédiés en Angleterre, car il n'est pas non plus possible d'y récolter et un certain nombre de transformateurs risquent de fermer leurs portes.
Agria a demandé
La demande pour Agria en particulier est exceptionnelle. Cette semaine, des transactions entre 15€ et 19€ ont eu lieu. En particulier, un transformateur des Pays-Bas et un certain nombre d'entreprises d'épluchage en Belgique semblent manquer de cette variété.
Il est frappant de constater que le marché à terme réagit à peine à la situation. Apparemment, les participants à la foire ne veulent pas spéculer sur une éventuelle portion qui ne pourra pas être récoltée cette année. Voir d’abord et croire ensuite, semble être le credo. La confiance est accordée aux machines modernes et à la grande capacité de récolte.