Cette semaine encore, les travaux de récolte ont été largement interrompus. Plus le temps passe, plus la préoccupation de savoir si toutes les pommes de terre sortent de terre augmente également. On estime que 10 % de la récolte de pommes de terre néerlandaise est encore en terre. Il reste encore beaucoup à faire, notamment dans les zones côtières.
La récolte ne se fera pas automatiquement cette saison. Et, malgré la libération des arracheuses de pommes de terre par les agriculteurs qui ont terminé la récolte, ce sera encore une tâche ardue de terminer la récolte ; si les producteurs ont même la chance de récolter les pommes de terre. La portance est hors du sol, la vitesse de récolte est limitée au minimum et le gel est la plus grande crainte de tous.
La probabilité que toutes les pommes de terre soient récoltées est estimée à moins de 40 %. Cela s'applique certainement à l 'Angleterre. Il y a de gros problèmes de récolte là-bas et les premières récolteuses des Pays-Bas ont maintenant été rapatriées vers le pays. En Angleterre, au moins 30 % sont encore en terre, ce qui signifie que les producteurs sont confrontés à un défi majeur.
Réviser le poste
S’il s’avère que la récolte ne se concrétise pas, les transformateurs seront également contraints de revoir la situation des pommes de terre. Après tout, une partie de la couverture disparaîtra alors. Les transformateurs devront reconsidérer comment et où les pommes de terre peuvent être achetées. En 2012, l’Angleterre a également été le principal moteur du prix de la pomme de terre en Europe. Lorsqu'il s'est avéré que 40 % de la récolte y serait perdue, le marché à terme s'est élevé à 31,90 €.
Il est clair qu’il existe de nombreuses tensions sur le marché. Cependant, cela ne semble pas se traduire sur le marché à terme, puisque celui-ci est resté bloqué autour du niveau de 17 € cette semaine. La réticence du marché reste un problème cette année ; le marché ne veut pas encore s'habituer à une autre année coûteuse. Ceci est motivé par 2 ingrédients : d'une part, la superficie extrêmement importante des pommes de terre joue un rôle et, d'autre part, la large couverture que les transformateurs ont prise pendant la période contractuelle (l'hiver dernier) a eu une influence. Il faut donc que le désastre soit très grand pour que le marché bouge.
Le marché physique journalier semble plus calme
C'est plus calme sur le marché physique de jour. La question trouve une réponse facile, malgré un nombre limité proposer pommes de terre du champ. Cependant, la préoccupation de nombreuses parties quant à la qualité des pommes de terre récoltées est plus importante. Les premiers signalements de pourriture ont été faits et plusieurs lots (récoltés trop froids) ont également été proposés à cause du bleu. Cela rend les acheteurs prudents.
Si l’offre devient importante dans un avenir proche en raison de problèmes de qualité, la pression sur les prix pourrait s’accentuer. En conséquence, la valeur attendue entre le marché journalier et le marché à terme augmente encore (4,50 € de frais de garde et valeur attendue entre le marché journalier et le prix du marché à terme). Le marché à terme de la pomme de terre est donc celui qui rémunère le mieux le marché. Le vendredi 8 novembre, l'offre à 16,50 € (Fontane, livraison avril) ne sera pas reprise par les habitués.
La demande d’exportation reste bonne
Les exportations continuent de se comporter étonnamment bien. L’Europe de l’Est, en particulier, reste un acteur important sur le marché et la France en tire le meilleur parti. Les prix des pommes de terre restent en hausse en Pologne records bien que les producteurs s'inquiètent d'une éventuelle apparition précoce du gel. Cela pourrait générer une demande supplémentaire.