La ministre Carola Schouten (Agriculture, Nature et Qualité alimentaire) reconnaît que la coopération entre la NAK et l'Autorité néerlandaise de sécurité des produits alimentaires et de consommation (NVWA) peut être améliorée. Au cours de la grande échelle fraude aux semences, révélée ce printemps, a été agi de manière appropriée, selon elle.
Dans un Lettre au Parlement Le ministre Schouten répond aux questions posées le 6 septembre par Jaco Geurts et Maurits von Martels (CDA), Helma Lodders (VVD) et Roelof Bisschop (SGP). La raison de ces questions était les déclarations critiques faites par Eric Casteleijn, directeur de NAK, dans un article du magazine spécialisé Boerderij.
Ressources NAK limitées
Casteleijn a déclaré qu'il n'était pas impressionné par la contribution apportée par la NVWA dans la détection et la lutte contre le cas de fraude. Le ministre confirme que la NAK est limitée dans ses mesures. Celles-ci servent à suspendre les inspections ou à imposer des ordonnances et des astreintes. Le service ne peut pas imposer d'amendes pécuniaires. Le NVWA-IOD (Intelligence and Investigation Service) a ouvert une enquête pénale (préliminaire).
Le secteur des plants de pommes de terre lui-même est également critique, y compris les différentes actions de l'AFSCA (Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire) belge. Ils ont fait déterrer et détruire les plants de pommes de terre plantés en Belgique ou pulvériser à mort les cultures déjà levées. Cela ne s'est pas produit dans 2 lots que les producteurs belges ont plantés aux Pays-Bas. La NVWA a également mis du temps à réagir. Le ministre réfute cette allégation.
droit belge
Dans notre pays, les cultures propagées illégalement ont « poussé de manière contrôlée ». Des échantillons ont été prélevés dans ces lots pour tester la pourriture brune et annulaire des tubercules. Celles-ci n'ayant pas été trouvées, les pommes de terre ont pu rester. Le ministre Schouten souligne que la même chose a été faite dans des cas précédents. Selon elle, il n'est pas question d'une action tardive entre la FAVV et la NVWA. Le fait qu'une approche différente soit utilisée en Belgique est dû à l'application du droit belge.
"La NVWA et la NAK ont une longue histoire de coopération bonne et intensive", écrit Schouten. "Là où les choses ne vont pas bien, il faut les améliorer." Les mesures nécessaires ont désormais été prises. Elle qualifie le cas de fraude d'unique en raison de son ampleur, de la livraison transfrontalière et de l'utilisation de fausses étiquettes.
Des amendes très loin
La question reste de savoir si le NAK lui-même pourra prendre des mesures plus strictes à l’avenir. La loi de 2005 sur les semences et le matériel végétal ne le permet pas actuellement. Le ministre évaluera l’application de la loi, ce qui devrait être clair d’ici 2021 au plus tard. Un système d'amendes administratives est à l'étude.
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