La situation autour de l'interdiction du chlorprophame (CIPC) est paniquée. Il y a encore beaucoup d'incertitude. Tant dans le domaine politique, d'une éventuelle t-MRL, que dans le domaine de l'échantillonnage et de la livraison. C'est devenu évident lors de la journée thématique sur la pomme de terre à Dronten.
Hylke Brunt, secrétaire de l'Association pour l'industrie de transformation de la pomme de terre (VAVI), a admis que la situation était assez alarmante. "Mais le point de départ est que nous traitons 100 % des matières premières. Notre scénario cauchemardesque est que nous nous retrouvions dans un scénario de type fipronil."
Service civil
Selon Brunt, 50 % des pommes de terre ne peuvent pas être transformées s'il n'y a pas de LMR t et le niveau de résidus reste à 0,01 ppm. "Même si une LMR-t est introduite, un certain nombre de pour cent des pommes de terre ne pourront pas être transformées. Le problème est que la fonction publique ne se rend pas compte qu'il s'agit encore d'une très grande quantité de 30 millions de tonnes de pommes de terre. "
La situation est si incertaine qu’il n’y a même pas de clarté en ce qui concerne l’échantillonnage. "Les différences entre les organismes d'échantillonnage sont très grandes. De plus, c'est un mythe selon lequel le lavage et le pelage réduisent le niveau de résidus. Les résidus y restent", explique Brunt.
Ne pas échantillonner plus souvent
Brunt a déjà donné quelques indications sur les mesures que l'industrie propose de prendre. "Nous souhaitons nous concentrer sur le nettoyage à sec et pensons qu'une grande partie du nettoyage peut être effectuée par les producteurs." Il a également déclaré que l'industrie de transformation n'est pas très enthousiaste à l'idée d'un échantillonnage plus intensif.