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intérieur Pommes de terre

Agristo équilibre le prix du contrat

7 février 2020 -Niels van der Boom

Incité par la disparition de l'inhibiteur de germination CIPC, Agristo ajuste ses prix contractuels pour la saison de culture 2020. Le délai de livraison joue un rôle important à cet égard. Le transformateur belgo-néerlandais poursuit son ambition : un contrat simple et transparent.

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Agristo, avec des sites de production à Tilburg, Harelbeke, Nazareth et Wielsbeke, dispose d'une seule forme de contrat pour l'ensemble de sa zone de culture : un contrat au tonnage avec une structure de prix claire. Des primes supplémentaires, des remboursements ou des réductions ne sont pas disponibles. C'est ainsi que Steven de Cuyper, directeur d'Agro, aime voir les choses. Il est pourtant le premier à admettre que l'incertitude entourant la disparition du CIPC pose question. « Il existe une zone grise concernant les normes sur laquelle nous espérons obtenir des éclaircissements bientôt. L’ensemble du secteur européen de la pomme de terre – producteurs et acheteurs – doit s’y engager », estime-t-il.

Plus en stockage
Comme la dernière fois saison le transformateur commence par la récolte principale des terres au cours de la semaine 36. Fontane et Challenger sont payés 11 € les 100 kilos. Pour Innovator, c'est 12,50 € par 100 kilos. Ceci est inchangé par rapport à l’année précédente. La semaine 17 (fin avril) Fontane et Challenger font un don de 16,50 €. Pour Innovator, c'est 18,50 €. Fin juin (semaine 26), celui-ci passe à 18,50 € pour Fontane. L'innovateur n'a pas de contrat de juin. La variété Bintje a disparu du colis cette année.

Ces prix permettent à Fontane et Challenger de percevoir 0,50 € supplémentaire sur la seconde moitié de la période de détention. Pour Innovator, cela représente plus 1 € par 100 kilos. Il s’agit des prix contractuels les plus élevés jamais payés par l’entreprise. Après une hausse des prix des plants de pommes de terre la saison dernière, ils restent quasiment stables cette saison. «Nous essayons ici de réaliser une petite optimisation au profit du producteur», explique De Cuyper. Agristo paie la taille à partir de 35 millimètres. Nous sommes toujours heureux d'acheter des kilos gratuits au prix journalier alors en vigueur.

Relation à long terme
«Je prône une relation à long terme avec nos producteurs», explique De Cuyper. « Nous ne proposons pas de contrats pluriannuels pour cela. Je pense que nous devrions proposer un bon contrat chaque année. Le producteur peut alors décider de participer ou non. Les prix des contrats se sont révélés volatils ces dernières années. En proposant un prix contractuel uniforme et transparent, nous espérons offrir aux producteurs une stabilité pour laquelle ils pourront trouver un modèle de revenus.

Il est important que les producteurs connaissent bien leur prix de revient, le sait le directeur agricole. « La disparition du CIPC entraînera une augmentation des coûts. Les coûts impliqués diffèrent selon les entreprises. Ils doivent le visualiser clairement eux-mêmes. Nous sommes en territoire inconnu. J’entends beaucoup de stratégies différentes, que nous suivrons avec beaucoup d’intérêt.

Faire des efforts
De Cuyper considère ce dossier – mais aussi celui d'autres produits phytosanitaires – comme un bon sujet pour la toute nouvelle organisation belge de la pomme de terre, Belpotato.be. Il participe à l'organisation au nom de Belgapom, dont il assure la vice-présidence. « Cela concerne l'ensemble du secteur, ce qui signifie que nous devons unir nos forces dans toute l'Europe. Si nous, en tant que secteur, faisons tous de notre mieux pour garantir la sécurité alimentaire, nous espérons que la Commission européenne pourra accorder une LMR temporaire. C'est aussi une opportunité. Je crois que l’UE sera leader dans ce domaine et que les États-Unis devraient suivre.»

L'année dernière, Agristo s'est clairement concentré sur l'agrandissement de la zone pour remplir sa nouvelle usine. La saison prochaine sera davantage axée sur la création d’un équilibre. De Cuyper : « La croissance est principalement possible dans l'ouest de la Belgique et dans le nord de la France. En Belgique, je considère toujours la limite de 100.000 XNUMX hectares de pommes de terre comme une limite. Il y a encore de la place en Wallonie, mais dans l'optique d'une saine rotation, ce n'est plus grand chose. C'est également le cas aux Pays-Bas. Nous recherchons d’abord une expansion avec nos producteurs existants et ensuite seulement nous entamerons des discussions avec de nouveaux producteurs.

Plus de conseils
Le transformateur fournira encore plus de conseils aux producteurs pour le stockage à long terme la saison prochaine, afin de parvenir à une bonne coordination de la stratégie de stockage. On s'attend à ce que les producteurs fassent le maximum d'efforts pour nettoyer les hangars. « De nouvelles idées émergent constamment. Nous ne pouvons donc pas faire de déclarations fermes pour le moment. La rapidité de ce changement et le manque de clarté rendent la tâche très difficile pour tout le monde. Malheureusement, nous n'avons pas le temps. Espérons que les choses seront bientôt plus claires et que nous parviendrons ensemble à une solution pratique.»

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