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intérieur Marché de la pomme de terre

Le marché de la pomme de terre sombre dans un marais d’incertitude

28 février 2020

Le marché de la pomme de terre a été soumis à de nouvelles pressions cette semaine. Au cours de la semaine 9, le marché à terme s'est encore enfoncé dans un marécage d'incertitude et de réticence de la part des acheteurs.

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La semaine dernière, le marché à terme a clôturé à 15,50 €, pour retomber à 13 € la semaine dernière. Le marché physique a été calme ces dernières semaines, mais a relativement bien résisté. Ceci est également clairement visible dans l’indice PAT, qui affiche une ligne stable.

Les transformateurs achètent discrètement davantage, mais uniquement auprès de leurs producteurs habituels. Les producteurs libres remarquent que le marché suscite peu d’intérêt. Et malgré les prix qui circulent sur les différentes listes, il est difficile de vendre des pommes de terre à ce prix-là.

La baisse de Belgapom est inévitable
La réduction de Belgapom (où il y a plus de pommes de terre gratuites) semblait donc inévitable. Belgapom a baissé les prix de Fontane à 13 € vendredi matin, Bintje est revenu à 12,50 €. Cela provoque alors une vente massive sur le marché à terme et également une réduction de l’intérêt d’achat. Les liquidations de positions exercent également une pression supplémentaire sur le marché à terme.

Par ailleurs, le marché de la pomme de terre n’est pas épargné par le coronavirus. Les transformateurs belges sont particulièrement préoccupés par leurs ventes. La Belgique est le plus grand fournisseur de frites préfrites en Asie et les Belges commencent peu à peu à remarquer que la demande s'arrête. La raison principale est que la disponibilité des ressources logistiques est de plus en plus limitée pour pouvoir vendre le produit final.

Pas de conteneurs
Les conteneurs frigorifiques ne sont pratiquement plus disponibles et de ce fait, de nombreuses exportations stagnent. Le problème des conteneurs exerce également une pression sur d'autres régions du monde vers lesquelles les exportations auraient dû être effectuées. Reste à savoir si le statu quo sera total.

À court terme, tout le monde continuera à fonctionner, mais si cela s'accumule vraiment et que les entrepôts frigorifiques se remplissent, la transformation des pommes de terre devra peut-être prendre un grand recul. Lors de l’appel des différents processeurs, le souci se fait clairement entendre.

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