L'Union néerlandaise des cultures arables (NAV) et ses membres tentent de trouver des canaux de vente alternatifs pour leurs pommes de terre de consommation. Par exemple, via la vente directe dans les villes. Un sondage auprès des membres montre que 82 % des participants s'attendent à des dommages financiers dus à la crise corona.
Les membres de NAV s'attendent à des problèmes, notamment en ce qui concerne la vente de pommes de terre de consommation. Les usines de chips ne collectent pas les pommes de terre sous contrat et ne concluent plus de nouveaux contrats pour l'année de récolte 2020. La NAV constate également que les supermarchés augmentent parfois les prix, sans que l'agriculteur ne voie rien en retour.
Ventes alternatives
Afin d'approvisionner davantage de pommes de terre, l'organisation et ses membres souhaitent exploiter des canaux de vente alternatifs. Il peut s'agir d'actions ludiques, en amenant des pommes de terre dans les villes avec des camions ou via les réseaux sociaux.
Le sondage auprès des membres montre également qu'une large majorité prévoit des dommages financiers. La moitié des personnes interrogées estiment actuellement les dégâts à un maximum de 50.000 14 €. Pour 18% des personnes interrogées, cela représente même plus de 12 XNUMX €. Parmi les producteurs interrogés, XNUMX % pensent qu’ils n’auront aucun préjudice financier. NAV souligne que cette enquête constitue un instantané, pris au cours de la semaine XNUMX. Compte tenu de la rapidité des évolutions, les conditions du marché peuvent évoluer rapidement.
Ventes de plants de pommes de terre en baisse
Près de la moitié des producteurs participants n’ont pas encore demandé de mesures de soutien. Un groupe de 12% l'a déjà fait en demandant un report de paiement au fisc. Il est également clair que les producteurs s’inquiètent de la récolte 2020, par exemple parce qu’aucun plant de pomme de terre n’est livré.
Les producteurs de pommes de terre de semence, quant à eux, voient des problèmes avec les exportations. Certains constatent une baisse des exportations vers l’étranger, mais la demande intérieure s’effondre également. La NAV souligne donc auprès du ministre de l'Agriculture la nécessité d'une libre circulation des produits agricoles à travers les frontières nationales.
Un pourcentage égal de producteurs d'oignons (35 %) voient des problèmes avec la vente de ce produit, en raison de la perte de clients et d'éventuels prix bas. Chez les céréaliers, cela représente 20 % des répondants.