Avec la prolongation de la fermeture des établissements de restauration et l’interdiction des événements et des festivals par le gouvernement, on comprend clairement ce dont tout le monde avait déjà peur. Cette crise ne va pas se terminer et aura un impact bien plus longtemps qu’on ne le pensait auparavant.
Force est de constater que les ventes de pommes de terre frites ne pourront plus être résolues cette saison. Il existe des excédents dus à une baisse de la demande et une grande partie des pommes de terre encore en rayon n'arrivent pas à la destination finale prévue. Même après la levée d'un certain nombre de mesures d'urgence, la demande de frites ne reviendra pas immédiatement à 100 %. Les gouvernements autorisent la réouverture progressive des établissements de restauration. Quelque chose qui se produit désormais également en Chine.
Cela signifie que la demande ne reviendra pas complètement avant la fin de cette année. Lors d'une tournée parmi les transformateurs de chips et les commerçants de pommes de terre, l'appel à planter moins de pommes de terre devient de plus en plus clair. En particulier, la culture de pommes de terre en champ pour la transformation directe devrait fortement diminuer pour éviter de créer là aussi immédiatement un excédent.
Renégocier
Un certain nombre de transformateurs et de commerçants renégocient activement les accords de prix et de volume conclus précédemment. Il est également possible de restituer les plants de pommes de terre précédemment achetés. Il est conseillé aux producteurs de ne pas planter de pommes de terre ou d’en planter beaucoup moins. Cultiver des pommes de terre peut facilement coûter 5.000 XNUMX € par hectare, donc s'il n'y a pas de demande de la part des acheteurs, il peut être plus sage d'opter pour une culture moins chère. C'est le credo : la première défaite est la meilleure.
Les plus grands producteurs tentent désormais également d'annuler les terres louées et constatent une grande compréhension de la part des propriétaires fonciers à ce sujet. Un producteur a rapporté que le choix du bailleur est de « s'en tenir à l'accord et de ne pas se faire payer le loyer ou de chercher une solution ensemble maintenant ».
Les producteurs sous-estiment l’urgence
Également en Allemagne, en Belgique et France Des voix similaires se font entendre, rapportant que les producteurs ne comprennent parfois pas l'urgence de la situation et pensent qu'ils sont en sécurité avec un contrat d'achat. Si la crise perdure, les clients ne seront finalement plus en mesure de faire face à leurs obligations (financières) et la chaîne de la pomme de terre est au bord de l'implosion. Un commerçant a indiqué qu'une réduction de 50 % de la superficie des terres agricoles et de 30 % de la superficie de stockage des pommes de terre devrait apporter un soulagement suffisant.