Le stock français de pommes de terre frites continue de s'accumuler, sans transformation et sans régulation gouvernementale. Les producteurs sont informés que leur produit ne sera pas transformé avant cet été au plus tôt. L'inverse est vrai avec les pommes de terre de table. Pourtant, les producteurs ont des préoccupations encore plus importantes dans leur esprit.
Au 1er mai, les producteurs français de pommes de terre disposaient encore de 877.600 2015 tonnes de pommes de terre en stock, selon l'organisation de producteurs UNPT. Un tel stock ne s’était pas produit depuis le printemps 983.000. A cette époque, XNUMX XNUMX tonnes étaient encore en stock.
90% de bouillon de pommes de terre frites en plus
Si l’on considère uniquement le stock de pommes de terre frites, la saison en cours est un record ; avec 713.000 372.000 tonnes de produit. Une énorme différence avec les 90 2018 tonnes (+5%) qui étaient encore stockées à la même époque l'an dernier. Ce n’est pas surprenant compte tenu de l’énorme pénurie de pommes de terre après la campagne agricole 37. L’écart avec la moyenne quinquennale est de 192.600 %, soit XNUMX XNUMX tonnes.
C'est différent avec les pommes de terre de table. Là aussi, le stock est plus élevé en chiffres absolus, à 164.000 XNUMX tonnes, mais à long terme, il est plus petit. Les exportations vers les autres pays ont même été ralenties pour garantir que les Français disposent eux-mêmes de suffisamment de pommes de terre. Grâce à des prix favorables et à une forte demande, notamment en provenance d'Europe centrale et orientale, les exportations de pommes de terre de table se sont bien comportées cette saison.
Contrats reportés
Comme la situation est différente avec les pommes de terre frites. Pour le moment, les producteurs ne doivent pas compter sur un programme gouvernemental. Les éleveurs achètent progressivement des pommes de terre à des prix défiant toute concurrence. Les producteurs de pommes de terre ayant des contrats sont informés par leurs acheteurs que les pommes de terre ne seront transformées qu'en juillet ou août. Les nouvelles vendanges ont été décalées à septembre pour que cela soit possible.
Les usines qui produisent des chips ou des flocons sont toujours présentes sur le marché des pommes de terre, mais cela n'apporte que peu de soulagement aux producteurs de chips. Certaines pommes de terre frites partent encore vers l'Europe de l'Est, pour lesquelles elles sont payées 4 euros les 100 kilos. C'est quand même mieux que les 0,50 à 2 € payés pour les pommes de terre fourragères.
La sécheresse devient une préoccupation
Ce n’est pas le seul problème auquel sont confrontés les producteurs français. Le printemps a également été extrêmement sec dans les zones de culture importantes du nord de la France. Un an plus tôt, d'importantes précipitations sont tombées en mai. Le temps est très sec, surtout dans la principale zone de culture de pommes de terre. Jusqu'au 17 mai, il est tombé entre 5 et 20 millimètres de précipitations. Avril a également été très chaud et sec. Ensuite, 20 millimètres sont également tombés pendant un mois entier. Normalement mai est un mois très humide en France