L'avant-dernier Cash Settlement (CS) de la campagne 2019/2020 a franchi une étape significative sur le marché à terme de la pomme de terre par rapport au CS d'une semaine plus tôt.
Mercredi 20 mai, le CS cotait encore 1,80 €, une semaine plus tard il était de 2,50 €. C'est encore un chiffre maigre, mais nettement plus élevé à gauche ou à droite : près de 40 % en pourcentage.
Un lapin sortira-t-il du chapeau après tout ? Une chose est claire : l’évolution du marché au cours des derniers mois, pendant la période corona, a été une source de frustration. Cette situation a été renforcée par l’incertitude de longue date quant à la manière dont le système RVO devrait être interprété.
Il est désormais clair que les pommes de terre sous contrat sont exclues du régime. Cela implique que les transformateurs continueront à transformer les pommes de terre dont ils disposent déjà (sous contrat) en un produit final ou décideront de les transformer en aliments pour animaux. La question est aussi de savoir que faire, par exemple, des pommes de terre fournies : transformer ou non ?
Bel ajout
La transformation signifie payer les pommes de terre 1,50 € les 100 kg et envoyer les chips en chambre froide pour très peu d'argent. Ce manque de clarté sur ce qu'il faut faire ou ne pas faire avec les pommes de terre entraîne une baisse du prix de l'aliment de 1,25 € par 100 kg un jour et de 2 € le lendemain. Cet effet peut être considéré comme la raison du CS significativement plus élevé.
La demande de pommes de terre fourragères reste élevée aux prix du marché. En raison de la sécheresse persistante, les rendements en fourrage sont décevants et les pommes de terre bon marché contenues dans la ration sont un ajout bienvenu.