Les producteurs de pommes de terre en France ne sont toujours pas clairs sur un éventuel soutien financier dans le pays. Le ministère de l'Agriculture a annoncé le 9 juin qu'il accueillerait les agriculteurs, mais les détails manquent. Entre-temps, la situation s'est aggravée, selon les défenseurs.
Début mai, l'organisation française de la pomme de terre GIPT estimait les dégâts sur son secteur à 200 millions d'euros. La demande de produits à base de pomme de terre a chuté de 90 % en raison de la crise du coronavirus. Résultat, l’organisation estime que 450.000 250.000 tonnes de pommes de terre n’ont plus de destination. GIPT pensait alors que 200.000 XNUMX tonnes de produit pourraient être exportées et qu'il faudrait à terme trouver une solution alternative pour XNUMX XNUMX tonnes.
Les organisations s'engagent
On ne sait toujours pas exactement comment ces chiffres ont finalement été calculés. Les organisations de défense Coordination Rurale et France Grandes Cultures (FGC) ont affirmé dans un communiqué du 8 juin que la situation ne s'était de toute façon pas améliorée. Ils signalent que les transformateurs de pommes de terre ne remplissent pas leurs obligations contractuelles et laissent les producteurs avec des pommes de terre. Dans le message, les organisations appellent le gouvernement français à apporter un soutien financier.
L'idée des deux organismes est que les frais de transport des pommes de terre (frites) vers les éleveurs soient remboursés par l'État. Les frais supplémentaires de stockage doivent également être remboursés aux producteurs. Les éleveurs français sont confrontés à une pénurie d'aliments, alors que la sécheresse frappe à nouveau fortement ce printemps. Pour les entreprises concernées, les pommes de terre fourragères constituent un complément bienvenu à la ration. FGC appelle les producteurs de pommes de terre à se présenter pour avoir une meilleure idée de la situation.
Le gouvernement promet son soutien
Le lendemain, mardi 9 juin, le GIPT rapporte dans un communiqué que le ministère français de l'Agriculture s'est engagé à apporter des mesures de soutien aux agriculteurs concernés. Les détails à ce sujet manquent encore. Le GIPT avait précédemment demandé au gouvernement un montant de 35 millions d'euros pour indemniser un total de 3.000 XNUMX producteurs de pommes de terre.
Les producteurs de pommes de terre flamands disposent désormais d'un fonds d'urgence a obtenu, a-t-il été annoncé le 3 juin. Il s'agirait d'un maximum de 400.000 10 tonnes de pommes de terre, pour lesquelles XNUMX millions d'euros ont été débloqués. Les producteurs wallons, comme leurs collègues du Sud partageant la même vision, se retrouvent les mains vides. L'Allemagne n'a pas de mesures pour les producteurs de pommes de terre, même si la demande en ce sens est beaucoup moins entendue dans ce pays.