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intérieur Pomme de terre

La réglementation belge rend le marché de la pomme de terre plus trouble

12 Juin 2020 - Réaction 1

Comme les Pays-Bas, la Flandre introduira également un système d'indemnisation pour les producteurs de pommes de terre frites touchés par la crise du coronavirus. Idéal pour les producteurs, qui ont subi d’importants dommages financiers. Il est intéressant de savoir si les Flandres ont appris des Pays-Bas.

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Comme on le sait, le projet aux Pays-Bas a été mis en place avec beaucoup de bruit. Les processeurs de puces ont dû recalibrer la position jusqu'à 3 fois, car la disposition était continuellement ajustée. Même si les conditions ne sont pas encore connues, le projet flamand est en train de redresser le marché.

Belgapom a enregistré vendredi 12 juin 3,00 € les 100 kg pour les variétés Bintje, Fontane et Challenger. Il est généralement connu que les gens achètent aussi cette semaine entre 4,00 et 5,00 €, mais il faut dire que cela peut indiquer d'autres races et/ou d'autres conditions. Les transformateurs belges ont généralement moins de contrats au forfait que les transformateurs néerlandais, ce qui signifie que la couverture est nettement inférieure, surtout en fin de saison. Les transformateurs belges ont donc continué à acheter des pommes de terre supplémentaires pendant la période de crise du coronavirus et de confinement. 

Stratégie obsolète
Les transformateurs néerlandais sont également actifs depuis un certain temps en achetant des pommes de terre sur le marché belge. C'était à l'époque où les pommes de terre sous contrat néerlandais pouvaient encore être vendues pour l'alimentation animale via le programme. L'idée était de récupérer des pommes de terre bon marché ou de contracter à l'étranger des pommes de terre achetées sur place. Cette stratégie est désormais dépassée et les usines transforment à nouveau les pommes de terre sous contrat aux Pays-Bas.

Si le système belge porte la même signature que le système néerlandais, les transformateurs belges devront alors payer plus pour les pommes de terre gratuites que ce que le système compense. Cependant, il existe deux autres éléments sur le marché qui influencent la formation des prix.

Forte demande de flocons et de nourriture
Premièrement, la forte demande de nourriture et de flocons. Il est devenu évident que lorsque la demande de fourrage démarre réellement, les ventes semblent presque illimitées. De gros volumes ont été évacués en peu de temps. En élevage laitier, la pomme de terre occupe désormais une place permanente au menu. En raison de la sécheresse des derniers mois et de la mauvaise croissance de l'herbe qui en a résulté, il y a eu une ruée sur cette matière fourragère bon marché.

Les prix du marché des pommes de terre fourragères ont également augmenté, passant de 1,25 € les 100 kg au début du dispositif à (semaine 24) 2,50 € collectés via la trémie. L'offre se tarit désormais quelque peu, ce qui se reflète dans l'évolution des prix. Un autre facteur expliquant cette tendance quelque peu chère est le développement de la culture précoce de pommes de terre. En Allemagne, les pommes de terre primeurs ont d'abord souffert du gel nocturne puis de la sécheresse. De ce fait, les rendements sont moyens, voire modérés dans certains cas.

Restaurer le traitement des puces
La transition des vieilles pommes de terre vers les nouvelles devrait avoir lieu une semaine plus tard que prévu. En Belgique, les cultures précoces semblent avoir subi quelques dégâts. Les producteurs belges ne sont pas satisfaits du rendement à l'hectare. La reprise plus rapide que prévu du traitement des puces est également positive et conforte le sentiment actuel. Au point le plus bas du marché (au plus fort de la période corona), seuls 25 % ont été traités par rapport à la normale. Il serait désormais de nouveau de 75 %. Le volume de transformation n'est pas encore suffisant pour atteindre des prix de marché supérieurs au prix de revient avec une récolte principale normale à venir.

L'évolution du marché pour la récolte 2020 se traduit également bien par le marché à terme du contrat 2021, qui a clôturé vendredi 12 juin à 10,50 €. Un prix particulièrement bas pour cette période de l’année, surtout compte tenu des conditions sur le terrain. La plupart des initiés supposent que s’il n’y avait pas eu de corona, le marché à terme aurait pu se situer aujourd’hui au-dessus de 20,00 €.

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