La superficie consacrée aux pommes de terre au Canada diminue moins rapidement que le tableau présenté précédemment. Les Producteurs unis de pommes de terre du Canada (UPGC) supposent actuellement une perte de plus de 6.000 XNUMX hectares. Le stock actuel empêche un démarrage en douceur de la nouvelle saison.
Les analystes du marché en avaient déjà ciblé un rétrécissement de la zone de près de 14.000 9 hectares. Cela rendrait la superficie inférieure de 146.500 % aux 2019 4 hectares cultivés en XNUMX. L'UPGC table désormais sur une contraction d'un peu plus de XNUMX%, sur la base de chiffres provisoires. L'organisation prévoit de présenter une estimation officielle de la superficie à la mi-juillet.
Des excédents importants
Le recul attendu est presque entièrement dû au segment des chips, qui a subi les plus gros coups en raison de la crise du coronavirus. Les restaurants d'Amérique du Nord ont été contraints de fermer ces derniers mois et ont proposé tout au plus un service au volant. Résultat : les ventes de frites ont considérablement stagné. Les producteurs et les usines sont actuellement aux prises avec des excédents importants.
L'inventaire du 1er juin montre qu'il y a actuellement 17,9 millions de quintaux de pommes de terre frites entreposées au Canada. Cela représente un peu plus de 0,8 million de tonnes. Cela signifie que le stock a légèrement diminué par rapport à situation en mai, mais désormais nettement supérieur à la moyenne sur trois ans, soit 3 %. Les problèmes se sont accumulés au cours de la période écoulée.
Plus de 37 % de plus en Alberta
Le plus gros problème d'inventaire se situe dans la province de l'Alberta. Le stock de pommes de terre chips y est encore de 5,37 millions de quintaux (177.000 37,2 tonnes), soit pas moins de 3 % au-dessus de la moyenne des XNUMX dernières années. Les transformateurs tels que Cavendish et McCain ont considérablement réduit leur production et sont aux prises avec des entrepôts frigorifiques surpeuplés. En conséquence, les magasins des producteurs peuvent difficilement être vidés.
Au Manitoba, le stock de pommes de terre chips n'est que légèrement supérieur à la moyenne (0,7 %), ce qui s'explique par une récolte beaucoup plus faible que prévu. La pluie, la neige et le gel ont été des gâchis en automne. En conséquence, près de 5.000 XNUMX hectares n’ont pas pu être récoltés.
Les ventes reprennent
Les ventes de frites canadiennes sont normalement beaucoup plus élevées à cette époque. L’année dernière, les transformateurs ont importé des pommes de terre des États-Unis pour compléter la production locale. L’UPGC rapporte qu’il y a à nouveau de l’espoir à l’horizon. Les restaurants rouvrent prudemment leurs portes, ce qui entraîne une reprise lente des ventes de chips. Les transformateurs pourraient avoir besoin de plus de pommes de terre que ce qu’ils ont déclaré aux producteurs le mois dernier.
Néanmoins, le stock actuel de pommes de terre frites aura un impact sur la nouvelle saison. Les transformateurs qui doivent d'abord s'occuper de l'ancienne récolte se sont montrés réticents à conclure de nouveaux contrats. On s'attend donc à ce que le rétrécissement de la superficie soit largement attribuable à la province de l'Alberta. Les 25.000 2019 hectares de pommes de terre chips cultivés dans cette province en 16 pourraient diminuer jusqu'à 10 % cette année. À l'Île-du-Prince-Édouard, la superficie pourrait diminuer de XNUMX %.