Breeders Trust utilisera des images satellites pour retracer la production illégale de pommes de terre de semence dans le monde. À cette fin, l'organisation a signé un contrat avec Geo4A, une société spécialisée dans le traitement de données d'images satellitaires.
Les entreprises l’ont annoncé jeudi dans un communiqué. La technologie permettant de reconnaître réellement la propagation illégale des plants de pommes de terre n’a pas encore été développée. Toutefois, selon Geert Staring, directeur général de Breeders Trust, les perspectives d'avenir semblent prometteuses. "Nous espérons recevoir plus d'informations sur les variétés et les hectares cultivés rétroactivement, partout dans le monde."
Le projet commence par le traçage et le suivi de 5 variétés de plants de pommes de terre. Ce nombre sera élargi dans les années à venir. "Dans la première phase, nous examinons principalement les caractéristiques spécifiques des variétés. Nous prenons également en compte les différentes conditions de croissance et les types de sols. Le système est auto-apprenant, les résultats deviennent donc de plus en plus fiables", explique Staring dans le communiqué.
Prévenir les abus
Le plan de Breeders Trust est d'utiliser la reconnaissance des races comme l'un des instruments dits d'application. "Cela rendra notre recherche de multiplication illégale et le paiement de redevances plus efficaces et fournira une image plus complète à nos obtenteurs. Ils veulent naturellement empêcher que leurs variétés ne soient abusées par d'autres."
Paul Oomen, directeur de Geo4A, se dit satisfait de l'accord. Il tient cependant à souligner que son entreprise se concentre uniquement sur le développement technologique. "Les entreprises de sélection et les entrepreneurs agricoles concluent leurs propres accords sur son utilisation."
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