L'organisation américaine National Potato Council (NPC) demande au gouvernement fédéral des États-Unis de taxer les frites surgelées des Pays-Bas et de Belgique avec un prélèvement à l'importation de 100 %. Selon le NPC, les entreprises de leur propre pays sont désavantagées parce que les produits de l'UE sont vendus à des prix de dumping.
L'organisation de la pomme de terre a envoyé une lettre au gouvernement fédéral pour faire valoir son point de vue. Que des rapports Site Web de Spudman. Selon le NPC, cela concerne principalement les frites provenant des Pays-Bas et de Belgique, qui représentent 90 % de toutes les frites de l'UE. Selon les chiffres américains, les importations de frites surgelées ont augmenté de 500 % en volume sur une période comprise entre 2015 et 2019. La valeur est passée de 12,2 millions de dollars à 101,2 millions de dollars. Bon à 600%.
Corona rend les frites moins chères
L'organisation craint que les deux pays ne vendent dans un avenir proche une quantité encore plus importante de produits à base de pomme de terre aux États-Unis. En raison de la crise du coronavirus, les prix des produits ont chuté, ce qui rend les frites de l'UE encore plus attrayantes. Cela a permis aux Européens d'expédier beaucoup plus de frites vers les États-Unis au cours des quatre premiers mois de 4, explique Matt Lantz, consultant du NPC. Selon le NPC, les entreprises américaines ne disposent pas d’options similaires pour exporter des frites vers l’Europe.
Les frites en provenance de l'UE sont actuellement soumises à une taxe à l'importation de 8 %. Si cela dépend du PNJ, celui-ci sera immédiatement augmenté de 100 %. Le Bureau du représentant américain au commerce (USTR) dispose de cette autorité, grâce à un changement de loi introduit fin juin contre les marchandises importées de l'UE. Les Américains estiment que les producteurs de pommes de terre en Belgique et aux Pays-Bas bénéficient d'avantages (financiers) qui leur permettent de cultiver des pommes de terre à très bon marché. Quelque chose que les producteurs américains n’ont pas. Concurrence déloyale, selon l'APN.
Les exportations augmentent
Les chiffres des exportations de frites vers l’Amérique du Nord sont en effet significatifs stijging voir cette année. Les chiffres les plus récents (jusqu'au mois de mai inclus) s'élèvent à une hausse de 60 % sur une période de 12 mois, par rapport à la même période précédente. En mai, les exportations vers le continent ont même augmenté de 85 %. Cela a beaucoup à voir avec le prix. Jusqu’il y a environ 10 ans, les frites américaines étaient moins chères à la tonne. Cependant, le prix a augmenté d'année en année, tandis que ceux des Pays-Bas et de la Belgique ont évolué au gré des caprices du marché et ont même baissé. L'année dernière, le prix de vente moyen des frites belges était de 800 dollars la tonne, celui des Pays-Bas de 950 dollars et celui des États-Unis de près de 1.200 XNUMX dollars. Dans les années où les pommes de terre sont « bon marché », cette différence est encore plus grande.
Ce n’est que depuis 2016 qu’une augmentation structurelle des exportations vers les États-Unis est perceptible. Ce chiffre a fortement augmenté en 2018 et 2019. Elle est passée de 20.000 100.000 tonnes de produit final à près de 5 450 tonnes l'année dernière. En XNUMX ans, les exportations ont augmenté de XNUMX %.
Pas le premier
Les Etats-Unis ne sont pas le premier pays où les Pays-Bas et la Belgique sont accusés de concurrence déloyale dans le commerce des puces. Arrivé récemment Nouvelle-Zélande en Australië dans l'actualité avec des allégations similaires. Les conflits commerciaux bien connus dans ce domaine sont les plaintes antidumping du Brésil et de l'Afrique du Sud. C’est décevant pour le secteur européen de la frite. Ils croient qu’il existe un jeu politique et des faits erronés.