L'organisation française des producteurs de pommes de terre UNPT (Union Nationale des Producteurs de Pommes de Terre) appelle les producteurs du pays à ne plus irriguer leurs cultures. Cependant, la priorité doit être donnée à la qualité des pommes de terre. Les tonnes supplémentaires ne sont pas souhaitables sur le marché des chips. Une pulvérisation précoce jusqu'à la mort est une autre option.
La superficie française en pomme de terre a augmenté de 1,4% cette année. Les chiffres récents des récoltes d’essai de UNPT montrent que la courbe de croissance se situe actuellement exactement au niveau de la moyenne sur 10 ans. Cependant, la croissance des pommes de terre a encore progressé et la période de chaleur actuelle a également eu un impact sur les cultures. L'organisation s'attend à ce que le pays récolte entre 6,5 et 7 millions de tonnes de pommes de terre, dans des conditions normales de récolte. L'année dernière, cela représentait 6,6 millions de tonnes. La moyenne sur 5 ans est de 5,76 millions de tonnes.
La vieille récolte n’est pas partie
L'ancienne récolte de pommes de terre n'est pas encore entièrement récoltée dans le pays et doit trouver sa destination pour l'alimentation animale, pour l'industrie du biogaz ou pour le compostage. L'UNPT s'attend à ce que - même dans un scénario favorable dans lequel la transformation des pommes de terre fonctionne à nouveau à 90 % de son ancienne capacité - il y ait trop de pommes de terre gratuites sur le marché. L'organisation conseille donc aux producteurs d'agir dès maintenant. Si une deuxième épidémie généralisée de coronavirus survenait, la situation pourrait devenir bien plus sombre.
Pas des kilos, mais de la qualité
Les producteurs devraient se concentrer sur la qualité et ne pas se contenter de kilos cette année, estime l'organisation. Le marché des pommes de terre de table s'est également développé et il n'est pas non plus souhaitable d'y consommer davantage de pommes de terre. Les parcelles ne sont donc plus irriguées, écrit l'organisation de producteurs. Pulvériser les cultures tôt entraîne non seulement une diminution du nombre de pommes de terre, mais réduit également le risque de récolte. L'UNPT donne également cette devise. Les transformateurs sont appelés à respecter les contrats, les accords conclus et le marché.
La situation est différente dans la culture française de pommes de terre féculières. 95 % de ces cultures ne peuvent pas être irriguées et ont beaucoup souffert de la sécheresse. Les essais de récolte montrent que le rendement est actuellement très faible, on s'attend donc à une petite récolte.
Aux Pays-Bas, certains producteurs arrêtent également les moulinets d'irrigation ou choisissent d'irriguer des cultures autres que les pommes de terre.