En raison de la sécheresse persistante dans de grandes régions du Canada, la récolte de pommes de terre prévue pour cette saison est inférieure de 8 % à celle de l'an dernier. Les régions de l'Île-du-Prince-Édouard, du Nouveau-Brunswick et de l'Alberta en particulier doivent faire d'importantes concessions en raison de conditions difficiles. Aux États-Unis, la récolte (en combinaison avec des superficies plus petites) est également nettement inférieure. Peut-être que ces « lacunes » offriront des opportunités pour le marché de la pomme de terre en Europe plus tard dans la saison.
La récolte canadienne de pommes de terre pour la saison 2020 s'élèvera à 4,4 millions de tonnes, selon des initiés. C'est 8 % de moins que les 4,8 millions de tonnes de la saison dernière. Ce serait le rendement le plus bas depuis 2011. En raison de la sécheresse persistante, les prévisions ont été revues à la baisse de plus de 400.000 XNUMX tonnes par rapport à Août. Il est frappant de constater que la superficie est cette saison 14 % plus grande : 145.120 30,3 hectares. Le fait que le rendement soit nettement inférieur est principalement dû à un rendement à l'hectare inférieur : 2020 tonnes par hectare lors de la saison 35 contre près de 2019 tonnes par hectare lors de la saison XNUMX.
Est-ce que cela offre des opportunités ?
La récolte de pommes de terre ne diminue pas seulement considérablement au Canada, car elle devrait également être considérablement inférieure aux États-Unis. Alors qu'en moyenne plus de 2018 millions de tonnes ont été récoltées au cours des années de récolte 2019 et 19,3, cette année, selon les dernières prévisions, cette année sera d'environ 1 million de tonnes de moins. C'est également 400.000 XNUMX tonnes de moins que prévu au début de la saison de croissance.
La question est maintenant de savoir si la saison 2020/2021 créera des opportunités pour expédier une partie du surplus prévu de matières premières (et donc de produit final) sur le marché européen vers les États-Unis. La faiblesse actuelle du taux de change du dollar constitue un frein pour les transformateurs produisant dans les pays de la zone euro. Pourtant, rien qu’au mois de juillet, les États-Unis ont importé près de 16 % de produits précuits en plus qu’il y a un an.
Plus de 9.000 12.000 tonnes ont été exportées rien que depuis la Belgique. En juin, cela dépassait même 2019 2020 tonnes. La Belgique et les Pays-Bas ont exporté ensemble 135.000 tonnes de produits précuit entre août 83.000 et juillet XNUMX, contre XNUMX tonnes pour la période comparable de l'année dernière.
Produit final de haut niveau
La demande des États-Unis se reflète également dans les chiffres des exportations canadiennes de produits finis. Ils sont presque au niveau où ils étaient avant la crise du coronavirus. Par exemple, au mois de juillet (par rapport à juillet 2019), les États-Unis ont importé 10 % de produits précuits en plus. Cette tendance (ventes plus importantes de produits finis vers l'Amérique) est d'autant plus intéressante que la récolte de pommes de terre au Canada est nettement inférieure.
En bref : les « lacunes » qui pourraient apparaître de l’autre côté de l’étang pourraient s’avérer utiles pour le marché européen. Le marché européen des prix, déséquilibré par le coronavirus, pourrait bien se redresser plus rapidement que prévu d’ici la mi-2021.