Pour la dixième année consécutive, l'Union néerlandaise des agriculteurs arables (NAV) a effectué un calcul du prix de revient des pommes de terre de consommation. Il devrait baisser en moyenne de 2021 centime d'euro par kilo en 1. Il s'agit d'une réduction temporaire, souligne l'organisation.
Le prix de revient de base des pommes de terre de consommation destinées à être cultivées sur sol sableux l'année prochaine sera de 15,80 € les 100 kilos. Sur sol argileux c'est 18,20 € les 100 kilos. Dans les deux cas, le prix de revient est inférieur d’1 € à celui de 2020, NAV calcule sur la base de son propre modèle et d’un exemple d’entreprise. La réduction est liée aux coûts de nettoyage de l'installation de stockage, qui ont été inclus cette année pour éliminer les résidus de CIPC. Ce poste de coût expirera l’année prochaine.
Le prix de revient de base ne tient pas compte de la marge du producteur. Lorsqu'une marge de 15 % est utilisée, le prix de revient réel s'élève à 18,10 € et 20,90 € les 100 kilos pour la culture du sable et de l'argile. Cela reste une différence de 1 € par rapport à la campagne précédente.
Nouvelles exigences, coûts supplémentaires
NAV souligne que la culture de la pomme de terre n’est pas devenue moins chère. Par rapport à 2019, le prix de revient augmentera de 1,50 € l'année prochaine. L'organisation souligne donc que ce n'est pas une raison pour réduire les prix des contrats.
Le calcul ne prend pas en compte les irrigations plus fréquentes et les interventions supplémentaires nécessaires pour éviter le ruissellement. À partir de 2021, des barrages doivent être construits entre les pommes de terre ou une large zone sans culture de 3 mètres doit être utilisée. Cela augmente le prix de revient.
L'irrigation a un impact majeur sur le prix de revient. Pour un don de 25 millimètres, la NAV facture 225 € par hectare. Arroser deux fois correspond donc à 1 € pour 100 kilos de plus de coût. La question de savoir quelle augmentation des prix est provoquée par les mesures d'érosion et de ruissellement n'a pas encore été résolue.
Les coûts d’inhibition de la germination ont triplé
Par rapport à l'année dernière, le coût de la fertilisation a légèrement diminué. Sur sol argileux avec 50 € l'hectare. Les coûts de protection des cultures ont pour la première fois dépassé les 1.000 XNUMX euros par hectare. En partie parce que les coûts des agents détruisant le feuillage ont augmenté.
Si l’on inclut les coûts des inhibiteurs de germination et de leur administration, l’augmentation est encore plus importante. En 2019, le coût total du CIPC était de 225 € par hectare. Pour l'année prochaine, ce sera entre 775 et 825 euros par hectare. Une augmentation de 266%. NAV estime également que les coûts du carburant et des plants de pommes de terre sont légèrement inférieurs. Les coûts énergétiques pour le stockage diminuent également.