Lamb Weston/Meijer (LWM) s'en tiendra à la stratégie de stockage long avec réfrigération mécanique dans leurs contrats de culture pour la récolte 2021. Le producteur de frites ajoute de la flexibilité au contrat en modifiant le volume fixe par hectare.
L’entreprise ne mentionne pas (encore) les prix exacts que LWM paiera pour la saison 2021-2022. Les contours du nouveau contrat sont précisés dans une lettre adressée aux producteurs et à la presse. Par rapport à 2020, les prix en période départ-exploitation (semaine 27 à semaine 47) diminuent de 0,80 € pour 100 kilos. La livraison de la semaine 48 à la semaine 51 bénéficiera d'une réduction de 0,60 €. Pour un stockage longue durée (semaines 52 à 33), la réduction est de 0,40 €. La compensation pour la livraison du refroidissement mécanique reste la même. L'année dernière, le montant maximum était de 26 € à la semaine 1,40.
Semer correctement
Si l'on inclut les prix de la saison dernière, la dépréciation porte le prix de la livraison Fontane de la récolte principale du champ (semaine 37) à 9 € les 100 kilos et celui de l'Innovator à 10,75 €. En semaine 17 les tarifs seront de 14,60 € pour Fontane et 16,35 € chez Innovator. Au cours de la semaine 26, cela devrait être de 18,23 € et 18,58 €. Les prix des plants de pommes de terre restent les mêmes qu’en 2020, rapporte l’entreprise. Les prix contractuels s'entendent à partir de la taille de 40 millimètres. Un prix journalier est payé pour 35 à 40 mm. LWM paie également la tare des pommes de terre (défauts) au prix contractuel.
Le fabricant de copeaux de Kruiningen continue de travailler avec des contrats à l'hectare, mais ajuste le volume maximum pouvant être enregistré à un prix fixe. Au lieu d'un maximum de 40 tonnes, l'entreprise envisage de réduire le volume de 7 à 14 tonnes en moyenne. Les enquêtes montrent que cette règle n’est pas strictement appliquée par tout le monde. Le volume auquel les producteurs se sont engagés à un prix fixe l'année dernière peut également être souscrit cette année.
Tout le monde n’utilise pas les 40 tonnes. LWM peut ainsi toujours répondre à ses besoins en matières premières. Certains producteurs ont volontairement renoncé à leurs contrats la saison dernière, d'autres non. Le processeur examine également cela. «Grâce à une large gamme de types de contrats», comme le dit LWM elle-même, l'entreprise part du principe que chaque producteur se verra proposer une solution adaptée.
La stratégie de rétention est payante
La raison de cette flexibilité est le degré élevé d’incertitude dont parle LWM. La demande de frites au second semestre de cette année est particulièrement incertaine pour l'entreprise. LWM affirme qu’il y a suffisamment de vieilles récoltes disponibles pour continuer à travailler longtemps sur la récolte 2020. Une stratégie de stockage à long terme avec refroidissement mécanique le garantit. LWM travaille là-dessus depuis des années. Il offre une qualité fiable et pose moins de problèmes avec les nouveaux inhibiteurs de germination. De plus, le transformateur n'a pas à faire face aux fluctuations qu'entraîne la transition entre l'ancienne et la nouvelle récolte.
Les attentes pour 2022 sont plus positives chez LWM. C'est pourquoi l'entreprise vise les mêmes superficies la saison prochaine. Le mélange des races reste également inchangé. Au cours de la période contractuelle, LWM espère que de plus amples informations apparaîtront sur la prochaine saison de vente.