Sur le marché à terme de la pomme de terre, le règlement en espèces (CS) de la semaine 11 a dû faire une différence significative par rapport à la semaine précédente.
Le CS a été fixé à 11 € par EEX le 7,80 mars et une semaine plus tard il était inférieur de 1 €. La baisse significative vendredi 12 mars de la cotation Belgapom de 1,50 € à 5 € et l'absence de cotation PCA/Fiwap mardi 16 mars ont entraîné une baisse significative du CS.
Pensez-y, la contribution du CS belge (Belgapom et PCA/Fiwap) pour la semaine 11 a été fixée à 5,20 € (-2,50 €), ce qui est nettement déséquilibré par rapport à la contribution moyenne (7,36, 8,11 €) du CS belge. Pays-Bas (7,82 €), Allemagne (6,17 €) et France (XNUMX €).
La contribution française au CS montre également une baisse raisonnable avec une diminution de -1 € en une semaine (de 7,17 € à 6,17 €). Il est donc probable que les prix du marché physique et donc les cotations en Allemagne et aux Pays-Bas suivront également. La reprise observée au cours des deux premiers mois de cette année, avec une légère accélération en décembre, semble complètement hors de propos. En ce sens, le marché à terme a tourné autour du pot ces dernières semaines. Fin décembre 2, le contrat d'avril 2020 était coté à 2021 €, à la mi-février (semaine 6,50) le marché était remonté à 6 € puis était revenu à la case départ (10,50 €) à la fin de la semaine 11.
L'évolution des prix est décevante
L'évolution des prix sur le marché de la pomme de terre est décevante. L'offre limitée de pommes de terre gratuites est à l'origine de la remontée des prix. Cependant, en raison d’une baisse de la demande pour le produit final, la demande de pommes de terre diminue. Chiffres de traitement vers le mois de février le soulignent. De plus, les stocks de pommes de terre disponibles dans les différents pays européens sont encore importants. Le manque d’assouplissement des mesures corona n’améliore pas non plus l’ambiance.
On ne sait pas exactement quel sera l'impact sur la campagne de commercialisation 2021/22 (récolte 2021), mais il est clair que le secteur de la pomme de terre (de la culture à la transformation) est soumis à une pression considérable. A terme, l'objectif est de rentabiliser l'effort, un objectif qui n'a pas été atteint ces 2 dernières saisons en raison des risques accrus liés à la culture.{{dataviewSnapshot(2_1616081465)}}