On parle de dumping de frites hollandaises et belges sur le marché néo-zélandais, mais cela ne constitue pas une menace pour les producteurs et transformateurs de pommes de terre nationaux. C’est la conclusion à laquelle est parvenu le ministère néo-zélandais du Commerce, de l’Innovation et de l’Emploi (MBIE).
L'année dernière, l'association professionnelle Potatoes New Zealand (PNZ) a demandé au MBIE d'enquêter sur des pratiques présumées de dumping. Dans le rapport intérimaire Le MBIE publié aujourd'hui (vendredi 23 avril) montre en effet que le dumping des frites et autres produits surgelés à base de pommes de terre est limité.
Aucun danger
Il y a du dumping chez le fabricant néerlandais Lamb Weston, mais pas chez Aviko et Farm Frites, selon le rapport. Cependant, la fourchette des prix des chips aux Pays-Bas était large. Le prix moyen pondéré des frites hollandaises n'était donc pas inférieur au prix moyen en Nouvelle-Zélande. Il n'y a pas de dumping chez les fabricants belges. Les Belges proposent des frites moins chères que les producteurs locaux.
Selon le rapport, les frites belges et néerlandaises ne constituent pas une menace significative pour l'industrie néo-zélandaise. Des droits d’importation supplémentaires ou d’autres mesures antidumping ne sont donc pas nécessaires. PNZ indique sur son site Internet qu'elle étudie le rapport de manière approfondie. Ils soumettront leur réponse au rapport au MBIE dans un délai de 10 jours.