Les 2 transformateurs de pommes de terre féculières en France proposent aux producteurs un prix inférieur pour leurs pommes de terre cette saison. Cela suscite la résistance de l'organisation de producteurs UNPT. Les producteurs de pommes de terre ont connu 3 années difficiles et une baisse des prix n'est donc pas envisageable, selon eux.
Alors que les industries amidonnières néerlandaise et allemande se portent très bien en période de corona, les industries françaises traversent apparemment une période plus difficile. Tereos Syral et la coopérative de Vecquemont ont annoncé que les producteurs devraient s'attendre à un prix de paiement inférieur pour la prochaine récolte. L'UNPT publie donc un communiqué de presse pour indiquer que ce n'est pas une option.
Les producteurs de pommes de terre français ont connu trois années extrêmes, avec une sécheresse persistante entraînant de faibles rendements. Cela a atteint le fond de nombreux comptes bancaires. Baisser les prix maintenant n’est donc pas une option, estime l’avocat. La culture n'est plus rentable depuis 3 ans et les coûts de production augmentent encore. L'UNPT laisse également entendre que les agriculteurs peuvent chercher refuge dans d'autres variétés de pommes de terre : les frites ou les pommes de terre de table. Un déséquilibre n’est certainement pas souhaitable à l’heure actuelle.
Plus de soutien à l'hectare
Les deux acheteurs sont appelés à tout mettre en œuvre pour qu'un prix de paiement rentable puisse être appliqué. Pour soutenir le secteur, l'UNPT estime qu'il devrait y avoir un soutien plus couplé à la culture de pommes de terre féculières dans la nouvelle PAC.