La culture de pommes de terre féculières a considérablement augmenté ces dernières années. Associé à de meilleures conditions de croissance, cela entraîne une pression considérable sur les prix sur le marché de l'amidon. La demande de produits amylacés est bonne en raison de la crise corona, mais il y a des défis en particulier logistiques. Ces ingrédients ont tous des conséquences sur le prix de la campagne d'Avebe.
Le prix de campagne d'Avebe pour la récolte 2020 est de 72,50 € la tonne. Pour les producteurs adhérents, cela signifie que 7,50 € par tonne seront versés en plus de l'acompte pour le volume A. Les producteurs de pommes de terre reçoivent cette somme en début de saison, sur la base d'un pourcentage d'amidon de 19 %. Si l'on inclut la compensation pour la teneur en amidon, la qualité, le délai de livraison et la prime de livraison totale, le prix à payer s'élève en moyenne à 83 euros par tonne, indique l'entreprise.
Prix inférieur, plus d'argent
L'année dernière, Avebe a payé 76,50 € la tonne comme prix de campagne et 84 € comme prix de paiement. Malgré la baisse du prix à la tonne, la coopérative a déboursé plus de 25 millions d'euros en pommes de terre supplémentaires pour la campagne écoulée, par rapport à la saison précédente, ont été informés les producteurs. L’exercice se clôturera fin juillet. Vient ensuite le résultat coopératif, dont une partie est versée aux membres sous forme de prix de performance.
Problèmes de foie
Au début de la pandémie du coronavirus, le producteur d’amidon a pu profiter d’une demande accrue du marché. De nombreux produits contenant de la fécule de pomme de terre (comme les bases de pizza) ont vu leurs ventes augmenter. Cela contraste avec le marché des puces. Pourtant, la saison 2020-21 n’a pas été de tout repos pour l’entreprise. Tout d’abord, en raison de l’incertitude accrue et des problèmes logistiques. Le carnet de commandes est plein, mais il est difficile de livrer les produits au client à temps. Par exemple parce que moins de conteneurs maritimes sont disponibles. En outre, Avebe connaît des problèmes d'approvisionnement en matériaux auxiliaires et en matériaux d'emballage, précise le communiqué.
Un autre facteur est l’augmentation de la production d’amidon en Europe. La superficie au Danemark et en Pologne, entre autres, a considérablement augmenté l'année dernière. En outre, la récolte a également été meilleure par rapport aux années 2018 et 2019. Le marché des produits de base tels que l'amidon natif (amidon non transformé) et les protéines destinées à l'alimentation animale s'est donc négocié à un niveau bien inférieur à celui de l'année dernière.
Solanic améliore le prix
Raison de plus pour Avebe de se concentrer sur des produits innovants à base d'amidon et de protéines, avec la protéine Solanic comme principal fournisseur. L’entreprise constate un intérêt continu de la part des clients existants et nouveaux. Afin d'améliorer la marge, un contrôle strict des coûts est poursuivi, indique le rapport. L’impact des bas prix de base sur le prix de paiement a ainsi été largement compensé.
Les prix ci-dessus se réfèrent au volume A. 45 € et 15 € par tonne sont versés pour les volumes B et C. Les éléments de performance sont répartis sur les 3 volumes. Sur le volume A, 98 % ont été entièrement livrés la saison dernière. Cela se traduit par une prime de 3 € par tonne. En raison des conditions météorologiques, certains producteurs ont de nouveau dû faire face à de faibles rendements. Le dispositif de solde entre alors en vigueur. Cela signifie que les volumes B et C du volume A non utilisé seront facturés au prix A. En pratique, cela signifie qu’un peu moins de la moitié de toutes les pommes de terre B ont été payées au prix le plus élevé.
Répercuter les coûts
La dernière campagne s'est déroulée sans problème et comme prévu. L'usine de Gasselternijveen a fonctionné un peu plus longtemps que prévu, jusqu'à la mi-mai. C'est également l'intention pour l'année prochaine, avec une campagne qui débutera à la mi-août. Une campagne plus longue permet à Avebe de mieux profiter des conditions du marché. Avebe répercute l'augmentation des coûts, notamment pour le transport, l'énergie et les matériaux d'emballage. Elle tente également de répercuter les coûts croissants supportés par les producteurs sur les prix de vente. La plupart des pommes de terre ont déjà été plantées et la plupart des cultures ont déjà poussé. Un printemps tardif ne signifie pas un démarrage retardé de la transformation.