Normalement, l'industrie de la transformation effectue la transition vers les pommes de terre nouvelles pendant cette période. Cette saison est clairement une autre histoire.
Le printemps froid a considérablement retardé le développement des pommes de terre primeurs. Mais les conditions météorologiques changeantes à long terme jouent également des tours à la récolte de pommes de terre avant le début de la nouvelle saison. Outre le fait que les kilos ne sont encore que modérément inférieurs, les poids sous l'eau semblent poser problème. Avec à peine 300 ogg, il est difficile de faire frire des frites et les pommes de terre ne sont donc pas encore adaptées à la transformation.
Être capable de garder le ballon sous l'eau
Ils ont pu garder le ballon sous l'eau pendant longtemps, mais il semble maintenant flotter à la surface. Les derniers producteurs libres ayant des pommes de terre dans le hangar ont reçu ces derniers jours un appel d'acheteurs leur demandant de faire des affaires. Les affaires se font désormais à 13 € les 100 kilos. Une nette avancée par rapport, par exemple, à la cotation de Belgapom du vendredi 9 juillet. Il est suggéré dans les couloirs que Belgapom pourrait monter en puissance avant vendredi prochain.
De nombreuses usines avaient déjà pris en compte la transformation des vieilles pommes de terre jusqu'à la semaine 30 incluse. Mais à l'heure actuelle, dans de nombreux cas, les pommes de terre de primeur ne sont pas prêtes à être transformées. Poursuivre encore plus longtemps l’ancienne récolte semble être la seule option, ce qui crée une demande renouvelée pour les pommes de terre de l’ancienne récolte.
De l'eau glacée dans les veines
Les producteurs qui disposent encore de pommes de terre gratuites de bonne qualité doivent avoir de l'eau glacée qui coule dans leurs veines et avoir une bonne idée de la manière dont le jeu doit être joué. Lorsque la demande se fait sentir, le téléphone est souvent « éteint » et la porte de la grange fermée, ce qui peut conduire à des prix de marché encore plus élevés dans la situation à venir.
Il est également frappant de constater que les stocks de produits finis dans les entrepôts frigorifiques des différents transformateurs semblent disparaître comme neige au soleil. Ils ne peuvent donc pas rester les bras croisés (lire : puiser dans des réserves suffisantes). Il serait alors logique de faire rapport aux derniers producteurs qui possèdent encore des pommes de terre.
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Boerenbusiness organise début septembre une table ronde sur l'avenir de la culture de la pomme de terre et du marché des chips. Des entreprises de renom du secteur nous rejoignent. Avez-vous des questions pour les experts sur ce sujet? Envoyez-les avant le 25 août d.ballast@boerenbusiness. Nl