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intérieur Pommes de terre

Marché physique en hausse, dégâts des eaux encore inconnus

16 Juillet 2021 - Éditorial des affaires des agriculteurs

Ce sont des temps extrêmes pour les producteurs de pommes de terre dans différentes parties de l'Europe. Les grandes quantités de précipitations dans certaines parties de la Belgique et de l'Allemagne et dans le sud des Pays-Bas causent des dommages aux différentes cultures. En ce moment, les parcelles situées sur la Meuse sont particulièrement menacées.

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D’autres rivières et ruisseaux ont également débordé ou sont sur le point de le faire. Sur les parcelles situées dans les bassins versants des rivières, ce n'est pas tant la grande quantité de pluie qui est tombée que l'eau qui s'accumule. Les parcelles les plus basses, dans le paysage vallonné, ont été particulièrement endommagées. Cela provoque inévitablement beaucoup de dégâts, ce qui est profondément triste pour les producteurs.

L'étendue des dégâts reste inconnue
Lors d'une tournée de différents experts dans les différents domaines, le total des dégâts est déjà jugé important. Il reste cependant à voir dans quelle mesure cela compte en pourcentage. Le fait est que la perte de parcelles due à la situation extrême entraîne une réduction (-5%) de la superficie totale de l'UE4. L'incertitude concernant la récolte finale de pommes de terre dans les pays de l'UE4 s'est donc accrue, ce qui s'est également reflété dans l'évolution du marché à terme du contrat d'avril 2022. Après une baisse début juillet à 16,00 €, celui-ci est remonté vers le niveau de 18,50 €.

Les dégâts exacts seront connus dans la semaine à venir. Il deviendra alors clair si le plancher mentionné précédemment autour de 16,00 € sera désormais, par exemple, de 18,00 €. Bref : seul le temps nous le dira. Un autre point d'attention - mais qui n'a généralement pas d'effet direct sur l'évolution des prix du marché - est la lutte contre les maladies fongiques.

Obtenez des pommes de terre primeurs
Un autre problème important sur le marché actuel est l’inquiétude croissante concernant les pommes de terre de primeur. En raison d'un printemps initialement tardif, suivi d'un temps humide et de croissance persistant, les pommes de terre primeurs ont commencé à investir beaucoup d'énergie dans le développement du feuillage et les kilos restent bien en deçà de la moyenne des 5 dernières années. Un aspect très important joue un rôle à cet égard : peu de parcelles se rapprochent de l'OWG souhaité. En moyenne, l'OWG sur les différentes parcelles échantillonnées en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne reste juste en dessous ou aux alentours de 300 grammes, ce qui rend difficile la friture des frites.

La situation actuelle a conduit à une ruée sur les vieilles pommes de terre en milieu de semaine. Alors qu'en début de semaine on gagnait 12,50 € les 100 kg - c'est aussi le devis annoncé par Belgapom - aujourd'hui (vendredi 16 juillet), les affaires vont bon train pour 14 et 15 €. La question est de savoir s’il reste encore suffisamment de vieilles pommes de terre pour approvisionner les transformateurs jusqu’au moment où ils pourront et devront passer aux premières. Plusieurs déposants à long terme facturent désormais 20 €. Cela semble encore un pont trop loin pour le moment, mais le saut a été franchi en un rien de temps.

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