Une augmentation de prix de 30 à 40 euros la tonne est le minimum requis pour qu'il reste intéressant pour les producteurs de pommes de terre français de cultiver des pommes de terre. C'est ce que souligne l'organisation de producteurs UNPT. Une nouvelle législation peut effectivement contribuer à réaliser cette augmentation à partir de l'année prochaine, sur une base structurelle.
Les agriculteurs français ne sont pas sûrs de la culture de pommes de terre en 2022. Il est également surprenant que les ventes de produits à base de pomme de terre, comme les frites, ne soient apparemment pas affectées par la pandémie du coronavirus. Les chiffres de la transformation et de l'exportation sont bons. Les usines augmentent en capacité et en superficie dans leur propre pays. Par exemple, Aviko, qui a lancé ses premières lignes cet automne à Poperinge. Le Nord de la France doit fournir la majorité des pommes de terre dont Aviko, mais aussi Agristo et Clarebout, entre autres, ont besoin.
Alternatives
Énergie, diesel, engrais et plus encore. Tout a fortement augmenté de prix, selon l'avis UNPT. Ces frais supplémentaires n'ont d'autre choix que d'être inclus dans le prix de revient. En outre, les prix du colza et du blé se situent toujours à un niveau élevé, supérieur à la moyenne. Une alternative s’offre donc à ceux qui souhaitent réduire. Le prix de la betterave sucrière s’est également légèrement amélioré et les perspectives pour 2022 sont également bonnes.
Les producteurs français ont désormais également reçu les premiers contrats de pommes de terre. L'UNPT ne mentionne pas les prix, mais affirme que les augmentations de prix sont insuffisantes pour couvrir le prix de revient plus élevé et qu'il reste encore une partie de la culture. D'une part, ce commentaire est remarquable, car les prix des contrats en France sont généralement plus élevés que ceux auxquels nous sommes habitués aux Pays-Bas et en Belgique. Les usines recherchent activement des terres et sont prêtes à les payer. En bref : celui qui a le portefeuille le plus gros reçoit le plus de pommes de terre sur papier.
Conformément au précédent un message du NEPG, les Français sont confrontés à une hausse minimale du prix de 30 à 40 € la tonne. En outre, la méthode de tarification doit également être modifiée, écrit l'organisation. Les futurs contrats devront indexer les coûts et y répondre activement afin de protéger les producteurs contre des risques toujours croissants.
Une nouvelle loi protège les producteurs
L'organisation pomme de terre se sent renforcée par le gouvernement français. Le soi-disant EGAlim-2018 est utilisé dans le pays depuis 2 législation en préparation. Bref, la loi stipule que les revenus de l'agriculteur sont protégés. La loi a déjà été mise en place en 2018 mais n'a été adoptée et intégrée qu'à la mi-octobre de cette année. EGAlim-2 repose sur quatre piliers importants :
L'Amérique du Nord dispose également d'une telle législation que les producteurs de pommes de terre, entre autres, peuvent utiliser dans leurs négociations sur les prix contractuels. Il est donc impossible de proposer des contrats dits étrangleurs. Ce n’est pas une solution, mais c’est un bâton derrière la porte. L'organisation des producteurs français est convaincue que la culture de la pomme de terre peut et doit suivre les augmentations de prix recommandées.