Tous les producteurs de pommes de terre aux États-Unis n'ont pas encore signé de contrat pour leurs pommes de terre frites. Certains transformateurs négocient encore avec les producteurs, selon la région de culture. En attendant, la plantation a déjà commencé prudemment, ou est sur le point de commencer. Les producteurs parlent de leur récolte de pommes de terre la plus chère de tous les temps.
Les trois principaux transformateurs de pommes de terre de la région du bassin du Columbia (Washington et Oregon) ont tous finalisé leurs accords avec les producteurs. Il s'agit de Lamb Weston, McCain Foods et JR Simplot. La superficie est bonne pour près de 73.000 XNUMX hectares de pommes de terre. C'est plus que la superficie totale de la pomme de terre consommée aux Pays-Bas.
Dans l'Idaho – la deuxième plus grande région productrice des États-Unis – deux des trois principales usines ont conclu leurs accords. Dans de nombreux autres États, les négociations entre les organisations de producteurs et les usines sont toujours en cours. Cela s'applique également au Canada, où tous les accords n'ont pas encore été conclus. C'est le cas dans la province de l'Alberta, mais pas encore au Manitoba et à l'Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.), entre autres.
Le prix du contrat augmente de 20 %
En moyenne, selon les initiés, les prix des contrats ont augmenté de 20 % par rapport à 2021. Dans les États américains du Texas et du Nebraska, les producteurs de pommes de terre ont désormais commencé à planter des pommes de terre. La température est légèrement inférieure à la moyenne, mais les conditions sont bonnes. Les semis vont bientôt démarrer dans les principales zones de production.
Les producteurs de pommes de terre de l'Île-du-Prince-Édouard ont le principal problème cette saison : l'exportation n'est pas possible après la découverte d'une redoutable maladie des verrues. Une grande partie de la récolte est normalement livrée aux États-Unis, mais pas cette année. Fin novembre, la NVWA canadienne a restreint les exportations. Exporter vers Porto Rico est devenu possible en février et après une annonce de l'USDA fin mars, la frontière vers le continent américain ouvrira très prochainement.
Pommes de terre canadiennes détruites
L’interdiction d’exporter arrive à un très mauvais moment pour l’île. La récolte a été extrêmement bonne l'automne dernier, contrastant fortement avec celle de nos collègues du centre et de l'ouest du Canada. Les insulaires exportent normalement chaque année 122.000 6.600 tonnes de pommes de terre de consommation et 152.500 1 tonnes de plants de pommes de terre vers les États-Unis. Le transformateur Lamb Weston achetait des pommes de terre de l'île, mais le gouvernement était un client important. Ils se retirèrent et détruisirent 40 XNUMX tonnes. Au XNUMXer mars, le stock de chips était supérieur de près de XNUMX % à celui d’un an plus tôt. Le stock de pommes de terre de table était même le double.