Le commerce des plants de pommes de terre gratuits s'est arrêté très tôt cette saison. Du moins si l’on suppose la cotation des plants de pommes de terre à la bourse de Middenmeer. Depuis la semaine 12, il n'y a eu aucune négociation au sein du conseil d'administration de Bintje, Spunta et Agria.
Selon les initiés, il est remarquable que peu de plants de pommes de terre gratuits soient échangés au début de la saison de plantation. C'est précisément à ce moment-là que sont apportés les derniers ajustements au plan de construction et il y a souvent un vide qui est comblé par des pommes de terre gratuites et donc des plants de pommes de terre gratuits. Les avis divergent quant à la façon dont l’ambiance calme doit être interprétée.
Selon certains, le passage des variétés libres cultivées en toute liberté aux variétés sous licence - souvent en combinaison avec un autre accord entre le producteur et l'acheteur - se poursuit depuis un certain temps. Cette saison, ce mouvement semble prendre de l’ampleur. Les coûts de culture et donc le risque financier ont considérablement augmenté pour autant que l'on puisse l'estimer à ce stade de la saison, et en retour certains producteurs recherchent une certaine certitude.
Peu d'intérêt
D'autres pensent que la demande relativement limitée de variétés gratuites est davantage liée au développement du marché de consommation ces dernières années. Deux premières années avec des prix extrêmement bas à cause du corona et maintenant, cette année, les prix semblent aller dans la bonne direction. Mais la guerre en Ukraine a mis des bâtons dans les roues. Selon des experts, trois années modérées, voire carrément mauvaises, pourraient inciter certains producteurs à réduire leur culture de pommes de terre.
Certains négociants (de semences) se trouvent désormais dans une position difficile. L’hiver dernier, ils ont acheté des plants de pommes de terre relativement chers, en espérant que la demande reprendrait à l’approche du printemps. Maintenant que les producteurs semblent moins intéressés, certains commerçants se retrouvent les doigts dans la porte avec des plants de pommes de terre trop chers pour lesquels ils ne suscitent pratiquement aucun intérêt.