Une augmentation de la superficie consacrée aux pommes de terre consommées dans l’UE-4 n’entraîne pas une augmentation de la superficie consacrée aux pommes de terre. Le rendement devrait être au niveau de 2018. Les rendements les plus faibles sont mentionnés en Belgique et en France.
Le NEPG ne donne pas beaucoup de détails sur la situation. L'organisation de la pomme de terre estime que 20 à 21 millions de tonnes au maximum seront récoltées aux Pays-Bas, en Belgique, en France et en Allemagne. C'est 7 à 11 % de moins qu'en 2021. Cela concerne 510.938 3,2 hectares. Une augmentation de 39,1% par rapport à l'année dernière. Vous parlez donc de 41,1 à XNUMX tonnes par hectare.
Plus d'hectares, moins de pommes de terre
Cela signifie que le rendement est probablement le même que celui que nous avons vu en 2018. A cette époque, une moyenne de 40,5 tonnes par hectare était récoltée, portant le total à 20 millions de tonnes de pommes de terre. Attention : la superficie était à l'époque de 495.338 15.600 hectares. Une différence de 3 XNUMX hectares soit XNUMX%. En d’autres termes, la récolte de pommes de terre de cette année peut être considérée comme pire qu’il y a quatre ans, car plus d’hectares ne fournissent guère plus de pommes de terre.
La moyenne quinquennale dans l'UE-4 est de 22 millions de tonnes. La récolte 2022 sera donc de toute façon inférieure à la moyenne. La culture de la pomme de terre a augmenté de 1,7 % par rapport à la moyenne quinquennale. Selon le NEPG, la récolte en Belgique est inférieure d'environ 20 % à celle de l'année dernière. Cela a également été le cas en 2018, lorsque les rendements étaient inférieurs de 19,7 %.
Plus de traitement
La transformation a connu une nette croissance en quatre ans, même si les chiffres exacts manquent en Europe. Les besoins en matières premières sont nettement plus importants alors que les disponibilités sont moindres. Il convient de noter que, surtout cette année, moins de pommes de terre de table et plus de pommes de terre frites ont été plantées en France et en Allemagne. Un chiffre régional ne dit pas tout. Selon le NEPG, l'importation de pommes de terre d'autres pays, notamment de Pologne, n'est pas une option cette saison car il n'y a pas non plus suffisamment de produits disponibles dans ce pays.
Le prix actuel des pommes de terre ne correspond pas au prix contractuel que les producteurs ont signé au début de cette année. Outre le carburant et les engrais, l’énergie a énormément augmenté. Le NEPG appelle donc à un partage des coûts tout au long de la chaîne de la pomme de terre. C'est un point d'attention important pour les contrats de la saison prochaine. Les producteurs recherchent déjà la stabilité avant de décider de cultiver une autre culture.
Plus de pertes de stockage
Avant que cela ne se produise, la récolte actuelle doit d’abord être récoltée en toute sécurité. Des poids sous-marins très élevés causent plus de problèmes avec le bleu soufflé. Les pommes de terre ont également plus de chances de germer que les autres années. L'organisation s'attend donc à ce que les pertes en stockage soient plus élevées cette saison.