Avec une production de pommes de terre de 21,2 millions de tonnes, le rendement dans les pays de l'UE-4 n'est que de 6 % inférieur à la moyenne sur 5 ans. Les rendements ne semblent pas si mauvais, mais l'augmentation de la superficie influence également ce chiffre. Il est également frappant de constater que la production moyenne de pommes de terre diminue depuis des années.
Les producteurs de pommes de terre d'Europe du Nord-Ouest (NEPG) ont publié ces chiffres. Selon l'organisation, le rendement dans les pays de l'UE-4 est moins faible que prévu, mais les différences régionales n'ont jamais été aussi grandes auparavant. Par exemple, les rendements à l'hectare sont d'environ 30 à 65 tonnes ou plus, les parcelles irriguées affichant une augmentation significative cette année. En Belgique et en France, le rendement est décevant. Il y a des producteurs dans des régions qui ont si peu récolté qu'ils ne peuvent pas remplir leur contrat. En Allemagne, ce sont surtout les producteurs du nord et de l'ouest qui ont obtenu un rendement moyen, tandis que celui du sud était inférieur à la moyenne. Les producteurs néerlandais ont obtenu une récolte supérieure à la moyenne.
La Belgique récolte 17% de moins
Cette superficie, supérieure de 1,7 % à la moyenne de l'UE-4, compense en partie la baisse de la production de pommes de terre. Cela signifie que les rendements à l'hectare sont encore légèrement inférieurs. Par exemple, la Belgique récolte en moyenne 38,9 tonnes par hectare, soit 15 % de moins que la moyenne quinquennale, suivie par la France et l'Allemagne avec respectivement 5 % et 10,4 %. Avec 5,8 tonnes par hectare, les Pays-Bas réalisent en effet 48 % de plus que la moyenne quinquennale. Avec ces rendements à l'hectare et cette superficie, le calcul aboutit à 1,3% de pommes de terre en moins dans les 5 pays de l'UE.
Déclin structurel
Il est frappant de constater que les rendements moyens à l’hectare de ces 4 pays ont diminué au cours des dernières décennies. Pour clarifier cette tendance, le NEPG a répertorié toutes les moyennes quinquennales depuis 5. La moyenne quinquennale de la période 2010-5 commence à 2010 tonnes par hectare et diminue à 2014 tonnes au cours de la période 49-45. Le NEPG cite le changement climatique et la baisse de la qualité des sols comme raisons de ces déclins.
Un autre facteur auquel chaque producteur doit faire face est l’augmentation du prix de revient. Les prix des contrats doivent augmenter avec les coûts pour éviter que les producteurs ne cultivent moins de pommes de terre et ne se retrouvent avec une pénurie en 2023-2024, selon le NEPG. Une solution possible proposée par l'organisation consiste à lier les prix des contrats à des indicateurs de coûts. Les prix contractuels augmentent ou diminuent selon une série d'indices de prix, entre autres pour les engrais, l'énergie, la protection des cultures, etc. Un prix équitable est ainsi déterminé pour les pommes de terre.
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Les producteurs de pommes de terre d'Europe du Nord-Ouest (NEPG) ont publié ces chiffres. Selon l'organisation, le rendement dans les pays de l'UE-4 est moins faible que prévu, mais les différences régionales n'ont jamais été aussi grandes auparavant. Par exemple, les rendements à l'hectare sont d'environ 30 à 65 tonnes ou plus, les parcelles irriguées affichant une augmentation significative cette année. En Belgique et en France, le rendement est décevant. Il y a des producteurs dans des régions qui ont si peu récolté qu'ils ne peuvent pas remplir leur contrat. En Allemagne, ce sont surtout les producteurs du nord et de l'ouest qui ont obtenu un rendement moyen, tandis que celui du sud était inférieur à la moyenne. Les producteurs néerlandais ont obtenu une récolte supérieure à la moyenne.
La Belgique récolte 17% de moins
Cette superficie, supérieure de 1,7 % à la moyenne de l'UE-4, compense en partie la baisse de la production de pommes de terre. Cela signifie que les rendements à l'hectare sont encore légèrement inférieurs. Par exemple, la Belgique récolte en moyenne 38,9 tonnes par hectare, soit 15 % de moins que la moyenne quinquennale, suivie par la France et l'Allemagne avec respectivement 5 % et 10,4 %. Avec 5,8 tonnes par hectare, les Pays-Bas réalisent en effet 48 % de plus que la moyenne quinquennale. Avec ces rendements à l'hectare et cette superficie, le calcul aboutit à 1,3% de pommes de terre en moins dans les 5 pays de l'UE.
Déclin structurel
Il est frappant de constater que les rendements moyens à l’hectare de ces 4 pays ont diminué au cours des dernières décennies. Pour clarifier cette tendance, le NEPG a répertorié toutes les moyennes quinquennales depuis 5. La moyenne quinquennale de la période 2010-5 commence à 2010 tonnes par hectare et diminue à 2014 tonnes au cours de la période 49-45. Le NEPG cite le changement climatique et la baisse de la qualité des sols comme raisons de ces déclins.
Un autre facteur auquel chaque producteur doit faire face est l’augmentation du prix de revient. Les prix des contrats doivent augmenter avec les coûts pour éviter que les producteurs ne cultivent moins de pommes de terre et ne se retrouvent avec une pénurie en 2023-2024, selon le NEPG. Une solution possible proposée par l'organisation consiste à lier les prix des contrats à des indicateurs de coûts. Les prix contractuels augmentent ou diminuent selon une série d'indices de prix, entre autres pour les engrais, l'énergie, la protection des cultures, etc. Un prix équitable est ainsi déterminé pour les pommes de terre.
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[url = https: // www.boerenbusiness.nl/akkerbouw/aardappelen/artikel/10901598/nepg-slechts-6-procent-minder-aardappelen-in-eu4]NEPG: slechts 6 procent minder aardappelen in EU4[/url]